: Vidéo Démission de Jean-Paul Delevoye : "Il a commis des erreurs, il en a tiré toutes les conséquences", déclare Agnès Buzyn
La ministre de la Santé et des Solidarités était l'invitée de France Inter ce mardi.
Jean-Paul Delevoye "a commis des erreurs, il en a tiré toutes les conséquences", a affirmé mardi 17 décembre Agnès Buzyn sur France Inter. Selon la ministre de la Santé et des Solidarités, le haut-commissaire aux retraites "a pris toutes ses responsabilités" et "il part dignement", après une semaine de révélations sur ses activités et mandats non déclarés.
Jean-Paul Delevoye "a mené à bien un très gros travail", a salué Agnès Buzyn. "Le rapport qu'il a fourni au mois de juillet est loué par les organisations syndicales. Le travail de concertation a été salué également et donc maintenant, il faut qu'on passe sur le fond." Fragilisé par des soupçons de conflits d'intérêts après des "oublis" dans sa déclaration d'intérêts, Jean-Paul Delevoye a dû se résigner à quitter ses fonctions, alors qu'il était le visage de la très contestée réforme des retraites.
Le gouvernement cherche donc un successeur à Jean-Paul Delevoye, a-t-elle confirmé. "Nous cherchons quelqu’un qui connaisse bien le dossier, a indiqué la ministre de la Santé et des Solidarités. De façon à s'approprier assez rapidement ce travail nécessaire avec les syndicats et que cette personne soit capable de porter la réforme devant l'Assemblée nationale au Parlement." Agnès Buzyn ne sera pas celle qui succèdera à Jean-Paul Delevoye, a-t-elle par ailleurs confirmé. "Je porte évidemment cette réforme. Je me sens en responsabilité, mais je pense que d'avoir quelqu'un à mes côtés pour faire aussi ce travail au Parlement, est tout à fait nécessaire."
Interrogée sur la répétition de révélations concernant plusieurs ministres, depuis l'élection d'Emmanuel Macron, Agnès Buzyn a tenu à rappeler la présomption d'innocence : "Aujourd'hui, on traite les gens comme s'ils étaient coupables. Ils ont pris aussi leurs responsabilités, ils sont partis du gouvernement, mais énormément d'affaires ne sont pas jugés et ces personnes seront possiblement tout à fait blanches", a conclu la ministre de la Santé et des Solidarités.
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