"Agir": un parti "loin des postures identitaires, eurosceptiques, et très conservatrices" de LR, confie Fabienne Keller
Pour la sénatrice du Bas-Rhin, membre fondatrice du nouveau parti "Agir", Fabienne Keller, ce projet "trouve sa source dans l'entre-deux tours des présidentielles, au moment où Les Républicains hésite et n'arrive pas à dire 'non' clairement au Front national".
Dix-neuf élus français "Constructifs", issus de la droite, lancent un nouveau parti : "Agir : la droite constructive", comme ils l'expliquent dans une tribune publiée dimanche 26 novembre sur le site du Figaro. Fabienne Keller, sénatrice du Bas-Rhin, membre fondatrice du nouveau parti et invitée de franceinfo dimanche, explique qu'"Agir" se place "loin des postures identitaires, eurosceptiques, et très conservatrices" incarnées par le président du parti Les Républicains Laurent Wauquiez.
"Nous avons le souhait que la France réussisse. Donc nous faisons le choix de soutenir le gouvernement à travers le droit du travail, ou sur l'éducation, ou sur sa vision européenne. Mais nous souhaitons aussi rester vigilants, par exemple sur l'action des territoires", précise-t-elle.
A mi-chemin entre LREM et LR
"Loin des postures identitaires, eurosceptiques, et très conservatrices prises aujourd'hui par le futur président de Les Républicains [Laurent Wauquiez], nous souhaitons incarner cette droite et ce centre : modérés, ouverts, et très européens" justifie la sénatrice.
Une démarche à mi-chemin entre LREM et LR : "Notre démarche trouve sa source dans l'entre-deux tours des présidentielles, au moment où Les Républicains hésite et n'arrive pas à dire 'non' clairement au Front national. Cela a été la rupture d'un élément fondateur de LR", explique-t-elle.
"Sur le droit du travail, nous salons le travail du gouvernement d'Édouard Philippe"
"Notre volonté c'est de rendre possibles les réformes dont la France a tant besoin. Sur le droit du travail par, exemple, nous salons le travail du gouvernement d'Édouard Philippe", ajoute Fabienne Keller.
La sénatrice précise que la direction de ce nouveau parti est "très collégiale", pour un mouvement politiquement "à droite et au centre". "La double appartenance [avec Les Républicains] est possible (...) pour toutes les personnes qui ne se reconnaissent pas dans cette ligne identitaire proposée par Laurent Wauquiez", annonce-t-elle.
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