Gilets jaunes : la classe politique s'indigne des dégradations de la place d'Italie
La classe politique a réagi aux dégradations réalisées à Paris samedi 16 novembre.
La place d'Italie (Paris) a connu, samedi 16 novembre après-midi, des scènes de violences qui n'ont laissé personne indifférent dans la classe politique. De l'extrême gauche à l'extrême droite, les réactions sont nombreuses. Pour Jean-Luc Mélenchon, la faute revient au ministre de l'Intérieur et aux services de l'État, qui ont, selon lui, commis de graves erreurs. "Place d'Italie il y a des chantiers, il n'y a pas besoin d'être très intelligent pour comprendre que ce n'était pas le bon endroit. Même le maire le reconnaît. Le préfet de police a été nul dans cette affaire, il a lui-même créé les conditions des débordements", indique le président du groupe LFI à l'Assemblée nationale sur Dimanche en Politique sur France 3.
173 interpellations
Une stratégie du maintien de l'ordre remise en question par l'eurodéputé Les Républicains, François-Xavier Bellamy. Il dénonce un État impuissant à faire respecter l'ordre public, ce qui, selon lui, entraîne un recul de la démocratie. Dans un Tweet publié hier, Marine Le Pen s'en prend également au gouvernement et l'accuse d'avoir laissé "les blacks blocs tout casser", "les revendications des gilets jaunes sont ainsi souillées", estime-t-elle. Dimanche 17 novembre, 173 personnes ont été interpellées à Paris.
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