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Rassemblement national : le FN change de nom pour trouver des alliés

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Rassemblement national : le FN change de nom pour trouver des alliés
Rassemblement national : le FN change de nom pour trouver des alliés Rassemblement national : le FN change de nom pour trouver des alliés (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Sur le plateau du 19/20, la journaliste Danielle Sportiello revient sur le changement de nom du Front national, devenu Rassemblement national ce dimanche 11 mars à l'occasion du congrès du parti.

Ce dimanche 11 mars, à l'occasion du congrès du Front national, Marine Le Pen a présenté le nouveau nom du parti aux militants frontistes, qui valideront ou non cette appellation. Le Front national deviendrait ainsi le Rassemblement national. Pourquoi ce choix ? "Rassemblement, ça ne vous rappelle rien ? C'est gaulliste : le RPR de Jacques Chirac, le Rassemblement pour la République", rappelle en plateau la journaliste Danielle Sportiello. "En mettant le mot rassemblement dans le nom de son parti, Marine Le Pen jette une passerelle vers l'électorat des Républicains, parce qu'elle a besoin d'élargir son assise, de nouer des alliances pour sortir de 45 ans d'isolement du Front national. Elle mise sur deux choses : changer le nom du parti et évincer Jean-Marie Le Pen de la présidence d'honneur", ajoute-t-elle.

Trouver des alliés pour peser sur le débat politique

Le Front national a-t-il absolument besoin de trouver des alliés ? "Il y a bien eu Nicolas Dupont-Aignan, mais ça n'a pas duré. Quant à Laurent Wauquiez, il lui oppose une fin de non-recevoir. Le patron des Républicains ne veut pas d'alliance avec le Front national, mais il veut juste le siphonner, comme l'avait fait Nicolas Sarkozy durant la campagne de 2007", indique Danielle Sportiello. Le Front national n'est pas le seul parti à être isolé. "Il y a la France insoumise. Jean-Luc Mélenchon a beau répéter à qui veut l'entendre qu'il n'est pas opposé à un rassemblement des gauches, il faut toujours que ce soit sur ses idées à lui, son positionnement à lui. Il n'a qu'une idée en tête : faire main basse sur la gauche et plumer la volaille socialiste. L'exemple italien, avec les récentes élections législatives, montre bien à quel point il est difficile pour un parti populiste ou extrémiste de trouver des alliés et d'accéder au pouvoir", conclut la journaliste. 

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