Rassemblement national : Jordan Bardella élu président du parti, malgré des oppositions en interne
Pour la première fois depuis 50 ans, le président du Rassemblement national ne s'appelle pas Le Pen. Adoubé par Marine Le Pen, Jordan Bardella lui succède à la tête du parti, samedi 5 novembre. Sa feuille de route est claire : porter le RN au pouvoir sans faire de vagues. "J'entends, en toutes circonstances, privilégier le sérieux, le travail, le sens de la mesure. Nous nous écarterons des discours de division, de ces nostalgies anachroniques qui font de leurs tenants la caricature que leurs adversaires veulent qu'ils soient", a-t-il déclaré après sa victoire.
Des contestations en interne
Avec 85% des votes pour le vainqueur, contre 15% pour Louis Alliot, les militants ont fait un choix clair. "Il est à la page pour tout, il connaît tout bien, les dossiers...", estime une militante. "C'est quelqu'un de jeune, très compétent, posé, et je pense que c'est la personne qu'il nous faut, oui. C'est lui qui va attirer la jeunesse, il est déjà en train de le faire", renchérit un homme. En interne, pourtant, Jordan Bardella est contesté. Le maire d'Hénin-Beaumont, Steeve Briois, évincé de la direction samedi après-midi, craint qu'il ne se détourne de l'aile la plus sociale du parti et déplore sa stratégie "droitiste".
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