Le trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just, mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux
Il a également été placé sous le statut de témoin assisté pour le délit de complicité d'escroquerie au préjudice de l'Etat lors des législatives de 2012.
Le trésorier du Front national, Wallerand de Saint-Just, a été mis en examen, lundi 21 septembre, pour recel d'abus de biens sociaux dans l'affaire du financement du parti, annonce l'AFP, qui cite une source judiciaire. Tête de liste du FN aux régionales en Ile-de-France, il a également été placé sous le statut de témoin assisté pour le délit de complicité d'escroquerie au préjudice de l'Etat, lors des législatives de 2012.
Contacté par l'AFP, Wallerand de Saint-Just a protesté contre sa mise en examen, en soulignant qu'il avait été entendu "sur les mêmes faits" en juin mais placé sous le statut de témoin assisté. Il avait alors soulevé une faille, le délit d'acceptation par un parti politique d'un financement par une entreprise n'étant plus puni par la loi, à la suite d'une erreur des parlementaires. "Les juges n'avaient pas le droit de me mettre en examen pour les mêmes faits sous une qualification différente", a déclaré Wallerand de Saint-Just.
Dans ce volet initial de l'affaire, les juges d'instruction soupçonnent le FN, mis en examen le 9 septembre, le micro-parti Jeanne, géré par des proches de Marine Le Pen, et le principal imprimeur du mouvement, Riwal, d'avoir mis en place un système d'enrichissement frauduleux avec de l'argent public.
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