Fin du droit du sol à Mayotte : "C'est un bon début", déclare Jordan Bardella, qui demande l'extension de la mesure pour "l'intégralité du pays"

Le président du RN a approuvé les annonces faites par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin concernant Mayotte, tout en demandant au gouvernement d'aller plus loin, lundi sur franceinfo.
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Le président du RN Jordan Bardella était l'invité de franceinfo, lundi 12 février. (RADIOFRANCE / FRANCEINFO)

"C'est un bon début puisque ça fait maintenant 20 ans que nous réclamons la suppression du droit du sol pour l'intégralité du pays du sol français", déclare lundi 12 février Jordan Bardella sur franceinfo, après les annonces faites par Gérard Darmanin, ministre de l'Intérieur en déplacement dans le 101e département français. "On progresse, mais je crains que la situation soit extrêmement mal engagée", ajoute le président du RN.

Pour le député européen, Mayotte "fait face" à l'archipel des Comores qui "veut la destruction de Mayotte, l'affaiblissement des intérêts français dans la région par la submersion migratoire de Mayotte", avec pour conséquence une situation sécuritaire actuellement "hors de contrôle". Les Comores, avance Jordan Bardella, "veulent récupérer la souveraineté territoriale de Mayotte", donc "envoient des femmes accoucher à Mayotte" pour bénéficier du droit du sol. Pour cette raison, il considère donc qu'il "faut supprimer le droit du sol".

"La France n'a pas vocation à être un guichet social"

"Je suis favorable à ce que le droit du sol ne soit pas supprimé uniquement à Mayotte mais sur l'ensemble du territoire", ajoute-t-il, car selon lui, "ce qui est en train de se passer à Mayotte est précisément le futur de la métropole si on ne reprend pas dès maintenant le contrôle de notre pays", établissant un lien infondé entre insécurité, violence et immigration. Jordan Bardella estime par ailleurs que "la nationalité française s'hérite ou se mérite", que "la France n'a pas vocation à être un guichet social" et "n'a pas vocation à être le réceptacle de toutes les misères du monde."

"Nous sommes le mouvement politique qui considère sereinement, calmement, que, après 30 années d'excès en matière d'immigration, il faut revenir à la raison", explique-t-il, disant ne pas souhaiter "que la situation aujourd'hui qui touche nos compatriotes mahorais, qui sont abandonnés à l'insécurité, à la violence, ne s'étende sur l'intégralité du territoire."

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