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Départementales : deux femmes se disent candidates FN malgré elles

Deux anciennes adhérentes du FN affirment avoir découvert à leur insu leur candidature aux départementales de mars.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Annick Rouchon a demandé à la préfecture du Puy-de-Dôme de retirer son nom de la liste des candidats aux départementales. (CELINE PAUILHAC / FRANCE 3 AUVERGNE)

Quelques mois après avoir rendu leur carte du FN, elles ont découvert leur candidature aux départementales sur une liste... FN. Deux anciennes adhérentes du Front national en Saône-et-Loire et dans le Puy-de-Dôme disent avoir été inscrites sans leur consentement sur des listes du parti de Marine Le Pen en vue des élections des 22 et 29 mars.

Annick Rouchon, une septuagénaire non-voyante, raconte sa surprise à France 3 Auvergne. Cette habitante de Royat (Puy-de-Dôme) a reçu, jeudi 12 février, deux responsables du FN à son domicile, qui lui auraient demander de fournir un certificat d'inscription sur les listes électorales. "Ça ne vous engage en rien du tout", ont-ils précisé, selon l'intéressée, qui n'aurait jamais accepté d'être candidate. Le FN se dit "étonné" et évoque une éventuelle pression d'autres personnes pour la faire changer d'avis.

Une candidature annulée par la préfecture

Mireille Lefèvre-Balleriaux, 63 ans, affirme avoir découvert "dans la presse" qu'elle était candidate pour le parti frontiste sur le canton d'Autun-2 (Saône-et-Loire), alors qu'elle avait refusé une telle candidature. Membre du FN de 1987 à 2014 et candidate à neuf reprises, elle envisageait, mardi 17 février, de porter plainte "pour faux et usage de faux".

La candidature de Mireille Lefèvre a été annulée par la préfecture de Saône-et-Loire, après la découverte de sa signature "ne correspondant manifestement pas" à celles figurant sur le dossier déposé en préfecture, rapporte France 3 Bourgogne. De son côté, le secrétaire départemental du FN en Saône-et-Loire, Sébastien Alloin, se dit "extrêmement déçu par l'attitude" de Mireille Lefèvre. Il assure que la sexagénaire a été "contactée à maintes reprises par le FN" à propos de sa candidature, qu'elle aurait pu refuser.

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