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Crise migratoire : "Monsieur Macron s'est comporté en insulteur public n°1 à l'égard du gouvernement italien", affirme Jordan Bardella

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Article rédigé par franceinfo, France Inter
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La tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes accuse le chef de l'État d'être responsable des tensions entre la France et l'Italie sur la crise migratoire.

Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes, a estimé mardi sur France Inter que "les tensions" avec l'Italie "viennent en grande partie de la responsabilité de monsieur Macron". Depuis l'arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement en Italie, "monsieur Macron s'est comporté en insulteur public n°1. Il a eu tout un tas de petits mots et de petites phrases assez déplacés à l'égard du gouvernement italien", a estimé Jordan Bardella. "Les tensions viennent en grande partie de la responsabilité de monsieur Macron qui fait monter les tensions depuis l'arrivée au pouvoir de Matteo Salvini", a-t-il ajouté.

L'ambassadrice d'Italie en France, Teresa Castaldo, a été convoquée lundi au ministère français des Affaires étrangères après les déclarations de Luigi Di Maio ce week-end. Le vice-président du Conseil italien a accusé la France d'être responsable de l'aggravation de la crise migratoire parce que "la France a colonisé l'Afrique et aujourd'hui la France appauvrit l'Afrique". Les autorités françaises ont condamné des propos "inacceptables et sans objet".

L'Europe "n'est plus" un eldorado

Jordan Bardella n'a pas voulu commenter les propos de Luigi Di Maio sur la crise migratoire, mais il a tenté d'expliquer les raisons des flux migratoires vers l'Europe : "Si des personnes partent des pays africains, c'est qu'ils ont encore l'image d'un continent riche, continent européen eldorado qui peut accueillir une grande partie de la misère du monde. Ce n'est plus le cas", a-t-il lancé.

Le flux migratoire vers l'Europe est, selon lui, le résultat d'une politique étrangère et géopolitique faite "d'ingérence" en Syrie et Libye par Nicolas Sarkozy et François Hollande, qu'il a qualifiés de "pompiers pyromanes".

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