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Alpes-Maritimes : une candidate PCF aux départementales accuse un candidat RN d'agression

Marie-Chantal Guzman affirme avoir été agressée près d'un point de collage d'affiches, dans la nuit de vendredi à samedi, à Grasse. Elle a déposé plainte. Son agresseur présumé dément, et a déposé une main courante. 

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Grasse (Alpes-Maritimes) (GOOGLE MAPS)

Une candidate de l'union de la gauche et des écologistes dans le premier canton de Grasse, aux élections départementales d'Alpes-Maritimes, accuse un candidat Rassemblement national de l'avoir agressée, près d'un point de collage d'affiches, dans la nuit de vendredi à samedi, a appris franceinfo de source policière. Marie-Chantal Guzman, candidate issue du parti communiste, a porté plainte après être sortie de l'hôpital sans soin. Elle a fait constater son état par un médecin légiste ce samedi 19 juin.

Marie-Chantal Guzman a affirmé à franceinfo que le candidat du RN, Jean-Claude Geay, lui a signifié qu'elle n'avait "pas le droit de coller" d'affiches, la campagne électorale étant terminée au moment des faits. "Il m'a intimé l'ordre de partir avant de me coller la tête sous son bras, et de me maquiller la tête avec la colle à tapisser", poursuit-elle. La candidate dit souffrir de bleus, et assure avoir été la cible de "noms d'oiseaux", dont des "insultes sexistes."

De son côté, le candidat du Rassemblement national, Jean-Claude Geay, a déposé une main courante pour signaler un collage d'affiches en dehors des heures légales. Il parle à l'AFP d'une "petite bousculade, mais aucun coup, aucune violence." Il reconnaît en revanche avoir "mis un peu de colle sur leur véhicule." Dans un communiqué publié ce samedi 19 juin sur les réseaux sociaux, le parti dénonce des "affirmations mensongères" et "inacceptables", et précise que le candidat RN "a demandé à une équipe de militants communistes de cesser de coller des affiches alors que la campagne était terminée et qu'ils étaient donc dans l'illégalité." Le candidat affirme avoir été saisi par le col par les militants communistes.

À la veille du premier tour des élections départementales et régionales, cette accusation est notamment relayée sur les réseaux sociaux par le secrétaire national du PCF Fabien Roussel et l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon.

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