Procès des assistants parlementaires du FN : ouverture de l'audience à Paris
Marine Le Pen ainsi que 26 membres ou ex-membres du Front national, devenu le Rassemblement national (RN), comparaissent lundi 30 septembre au tribunal correctionnel de Paris pour détournement de fonds publics. Selon les enquêteurs, le parti aurait organisé un système d'emplois fictifs entre 2004 et 2016 pour rémunérer ses cadres en France avec l'argent réservé aux députés européens. Le préjudice est estimé à 7 millions d'euros.
Une peine de 10 ans d'inéligibilité encourue
Que risque Marine Le Pen en cas de condamnation ? La peine encourue est de 10 ans de prison et 1 million d'euros d'amende, mais aussi et surtout 10 ans d'inéligibilité. Cette peine, si elle est prononcée avec exécution provisoire, c'est-à-dire décision immédiate, pourrait la priver d'une candidature présidentielle en 2027. La justice reproche notamment à Marine Le Pen d'avoir employé comme assistant parlementaire européen son garde du corps, ce qui est interdit. L'avocat du RN dénonce lundi matin un procès politique. Pour lui, les élus étaient en droit d'utiliser ces fonds pour toutes leurs activités.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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