Inauguration de la LGV : le gendarme qui a tiré accidentellement a été entendu en garde à vue
Il avait blessé, mardi après-midi, légèrement deux civils au niveau des jambes.
Le gendarme qui a tiré accidentellement lors de l'inauguration de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux par François Hollande a été entendu plusieurs heures en garde à vue, avant d'être remis en liberté, mercredi 1er mars, selon une information confirmée par France Bleu La Rochelle.
Ce maréchal des logis-chef de 33 ans, qui occupait un poste de tireur dans le dispositif de protection de l'événement à Villognon, près d'Angoulême (Charente), avait blessé, mardi après-midi, légèrement deux civils au niveau des jambes.
Il a été placé en garde à vue dans la foulée du tir dans le cadre d'une enquête de flagrance ouverte pour blessures involontaires avec arme, avant d'être relâché mercredi vers 11h30.
"Une erreur de manipulation"
Le caractère accidentel du tir n'est "pas remis en cause", a expliqué, mercredi, le parquet d'Angoulême. Les deux blessés, tous deux légèrement atteints, sont toujours hospitalisés à Angoulême et n'ont pas encore été entendus, a-t-il ajouté.
Le gendarme, en position d'observateur-tireur sur un point haut du côté du cocktail de la réception, avait tiré un coup avec son fusil de tireur d'élite de la gendarmerie, une Tikka. Selon les premiers éléments de l'enquête, le gendarme a fait "une erreur de manipulation en changeant de position", a expliqué à une source proche du dossier.
Personne d'autre que les blessés n'avait été évacué de la cérémonie après l'incident et le chef de l'Etat avait poursuivi son discours après une très brève interruption. En plus de l'enquête judiciaire, une enquête administrative a été ouverte.
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