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François Hollande : "Le gouvernement n'est pas mis en cause dans l'affaire Cahuzac"

Le président de la République a conclu ses deux jours de visite au Maroc par une conférence de presse à Rabat. François Hollande s'est largement exprimé au sujet de l'affaire Jérôme Cahuzac, excluant tout remaniement gouvernemental, parlant seulement d'une "faute individuelle" de l'ancien ministre du Budget.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Youssef Boudlal Reuters)

Rarement visite d'État à l'étranger n'aura été si polluée par des sujets franco-français. Mais là, étant donné le choc qui secoue le monde politique depuis deux jours, François Hollande s'attendait certainement à devoir répondre à beaucoup de questions sur l'affaire Cahuzac. Et de fait, jeudi soir, la conférence de presse organisée dans la capitale marocaine Rabat a été l'occasion de faire le point, alors que de nombreuses questions restent en suspens.

La première, et sans doute la plus brûlante concerne un éventuel remaniement ministériel, évoqué ces dernières heures, réclamé à cor et à cris par l'opposition. Une hypothèse balayée par François Hollande : "Il n'y a pas de décision à prendre en ce qui concerne le fonctionnement du gouvernement" . Pour le chef de l'État, il s'agit d'une "faute individuelle" de Jérôme Cahuzac ; le gouvernement n'a pas à être "mis en cause" .

"Je ne connais rien de ces activités"

L'autre sujet brûlant du moment, c'est la révélation, par le journal Le Monde, des activités fiscales du trésorier de la campagne présidentielle de François Hollande l'année dernière, Jean-Jacques Augier. Le quotidien a révélé ce jeudi que ce camarade énarque du président avait ouvert deux sociétés aux îles Caïmans, en 2005 et 2009, un paradis fiscal. Le chef de l'État s'est voulu ferme, soulignant que ses comptes de campagne avaient été validés :

"Je ne connais rien de ces activités et si elles ne sont pas conformes à la loi fiscale, je demande à l'administration de s'en emparer et de faire les rectifications si elles sont nécessaires."

Après deux jours de visite mouvementée au Maroc, pas sûr que François Hollande retrouve, de retour en France, un environnement plus apaisé.

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