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François Hollande, invité de Radio France Politique

François Hollande, député de la Corrèze et candidat aux primaires socialistes était invité de Radio France Politique le dimanche 18 septembre. _ Une émission du groupe Radio France présentée par Jean-François Achilli (France Inter) et co-animée par Marie-Eve Malouines (France Info), Hubert Huertas (France Culture), Benoît Bouscarel (Le Mouv’) pour la séquence "questions de génération", ainsi que par les différents journalistes du réseau France Bleu pour un questionnaire "vu d’ici".

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Radio France Politique François Hollande

Un nouveau François Hollande, un François Hollande qui n’est plus premier secrétaire du parti, un François Hollande qui a changé : "Aujourd’hui, je suis loyal et libre" explique-t-il. Finie la synthèse de l’époque pré-électorale de 2007, le candidat se démarque : "Le moment du rassemblement, il viendra ensuite." C’est aussi pour ça qu’il n’a pas fait le voyage de la "fête de l’Huma" ce week-end, contrairement à Ségolène Royal, Arnaud Montebourg ou Martine Aubry.

Sur son programme, le candidat François Hollande est plus prudent que ses concurrents sur la question du nucléaire. Il l’a dit et redit, il ne demande que le recul de la part de l’énergie nucléaire de 75% à 50% d’ici 2025 : "Ce qui équivaut au même effort que consentent les Allemands." Pour le Corrézien, s’il est élu, il sera toujours temps de discuter mais il refuse d’annoncer une mesure qu’il ne pourrait pas tenir. Sous le feu des critique de ses camarades du Parti socialiste à propos du contrat de génération qu'il propose à la jeunesse, il contre-attaque en citant François Mitterrand qu'il "n'y a pas de contrat miracle" avant d'ajouter que "tout n'a pas été essayé" dans le domaine. Il veut "créer du lien entre les jeunes et les seniors", son projet : si une entreprise garde un senior et embauche un jeune, les deux emplois seraient exonérés de charges sociales.
Gêné aux entournures sur la question de la légalisation du Cannabis, pourtant portée par l’ancien ministre de l’Intérieur Daniel Vaillant ou Martine Aubry, l’ancien premier secrétaire reste droit dans ses bottes, pas de légalisation : "Mais il faudra engager un débat sur la loi de 1970, elle est datée" et d’ajouter qu’il vaudrait mieux opter pour une contravention que de la prison.

N’oubliant pas que s’il est désigné après la primaire il devra affronter Nicolas Sarkozy, François Hollande répond clairement sur les guerres menées par la France : "Je ne veux pas être un chef de guerre, je veux être un chef d’Etat" , ajoutant : "Mais je m’y prépare." A n’en pas douter, il y pense en se rasant.

Pour finir, les questions des internautes sur ou Facebook : questions courtes et réponses courtes. Pêle-mêle François Hollande s’est engagé à aller visiter le bâtiment habité par des migrants tunisiens au 36 rue Botzaris à Paris. Et ce, avant la primaire socialiste. S’il est élu, il s’engage à faire voter l’interdiction du cumul des mandats, "comme c’est déjà le cas pour les élus socialistes" explique-t-il. Enfin, lors du débat télévisé entre les candidats socialistes, non non et non, ce n’est pas lui qui alimentait son compte Twitter.

Pierre Breteau