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François Hollande a affirmé que DSK n'était "plus dans la vie politique française".

Invité sur Canal + dimanche 29 avril, le candidat socialiste a souhaité mettre fin aux polémiques concernant Dominique Strauss-Kahn. Il a ainsi déclaré que celui-ci n'était "plus dans la vie politique française et n'avait "pas à y revenir".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
François Hollande et Dominique Strauss-Kahn (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Invité sur Canal + dimanche 29 avril, le candidat socialiste a souhaité mettre fin aux polémiques concernant Dominique Strauss-Kahn. Il a ainsi déclaré que celui-ci n'était "plus dans la vie politique française et n'avait "pas à y revenir".

François Hollande n'a pas apprécié l'irruption de Dominique Strauss Kahn dans la campagne présidentielle. Le candidat socialiste a donc tenté de mettre un terme aux polémiques dimanche sur Canal+.

"Il n'est plus dans la vie politique."

"Dominique Strauss-Kahn n'est pas dans la campagne présidentielle" et "donc il n'a pas à y revenir de quelque manière que ce soit jusqu'à ce que cette campagne se termine", a déclaré M. Hollande, invité de l'émission Dimanche +.

Le candidat PS à l'Elysée a ajouté : "Il n'est plus dans la vie politique et donc il n'a pas à être dans une campagne ou dans des images qui pourraient éventuellement laisser penser qu'il y revient."

M. Hollande était interrogé sur la présence samedi soir de l'ancien patron du FMI à l'anniversaire de Julien Dray, dans un bar parisien de la rue Saint-Denis. Alors qu'on lui demandait si lui-même avait été convié à cet annniversaire, comme d'autres personnalités du PS, François Hollande a répondu: «Non, et je n'y suis donc pas allé».

Réactions dans le camp socialiste

Les ex "strauss-kahniens" Pierre Moscovici et Manuel Valls, respectivement directeur de campagne et directeur de la communication du candidat socialiste, ont eux aussi souligné qu'il n'y avait pas de "retour" de Dominique Strauss-Kahn et qu'"il n'y aucune raison qu'il y revienne".

Ségolène Royal, rivale malheureuse de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007, a été plus directe en affirmant qu'il était "indésirable". Quant à Martine Aubry, première secrétaire du PS, elle a estimé sur BFM TV qu'il y avait "mieux à faire que de parler de Dominique Strauss-Kahn".

Les propos de DSK dans le Guardian

Enfin, sur Canal +, le candidat socialiste a aussi du réagir aux propos de Dominique Strauss-Kahn rapportés dans le Guardian. Dans une entrevue accordée au journaliste américain Edward Epstein, l'ancien futur candidat à l'élection présidentielle française revient sur le scandale du Sofitel et parle d'une "orchestration" de l'affaire par ses "ennemis politiques".

Le candidat PS a réaffirmé : "Je n'en sais absolument rien. Et s'il y a des informations qui sont données, la justice doit en être saisie".

Un "montage" ?

Dimanche, des membres de l'entourage de DSK ont démenti. Selon eux, il n'a jamais accordé d'interview au quotidien britannique ou au journaliste Edward Epstein. L'entretien est "un montage fait à partir d'un livre à paraître de M. Epstein".

Dans un communiqué publié dimanche après-midi, pourtant, le Guardian se défend : "les propos de DSK ont été prononcés au cours d'une interview de deux heures réalisée le 13 avril à Paris par le journaliste américain Edward Epstein".

Le quotidien britannique relève que DSK ne dément pas la teneur des propos qui lui sont attribués. Des propos que Nicolas Sarkozy et son entourage se sont, eux, empressés de critiquer, dès vendredi.

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