François Fillon : cinq jours de bras de fer
Ces derniers jours ont été marqués par l'annonce de la convocation de François Fillon en vue d'une mise en examen, par les désistements à répétition mais également par des déclarations extrêmement fortes.
Ce sont cinq jours où tout s'est accéléré pour François Fillon. Cinq jours où le candidat, déjà fragilisé, semble désormais sur un fil. Cinq jours et une impressionante liste de défections. Plus de 250 élus. Ce dimanche 5 mars après-midi, c'est au tour de Christian Estrosi : "ça ne peut plus durer, nous savons que nous allons à l'échec", assure-t-il. Tout commence ce mercredi 1er mars par cette scène surprenante, son entourage attend François Fillon au Salon de l'agriculture, mais il n'arrivera pas. Il vient de recevoir une convocation des juges. Une conférence de presse est organisée à la hâte.
Le retour du plan B
Plus offensif que jamais, le candidat revient sur sa décision de renoncer en cas de mise en examen. Ce revirement va laisser des traces. Bruno Le Maire est le premier ténor du parti à abandonner la campagne. Et il ne sera pas le seul. Jeudi le débat se crispe encore un peu plus : faut-il manifester au Trocadéro ? Deux piliers de la campagne protestent : le directeur adjoint Sébastien Lecornu démissionne, tout comme le trésorier Gilles Boyer. C'est le retour du plan B : Alain Juppé est envisagé comme un recours sérieux.
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