Campagne électorale : les candidats réagissent aux propos de François Fillon
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Alors que le parti des Républicains est au bord de la rupture, les autres candidats poursuivent leur campagne électorale.
Emmanuel Macron était en visite au Salon de l'Agriculture mercredi 1er mars et a été l'un des premiers à réagir à la charge de François Fillon contre les juges : "Je ne suis pas favorable à la trêve judiciaire. Je suis favorable à ce que nos institutions fonctionnent normalement, à ce que la justice puisse faire son travail normalement. Je suis pour la 'tolérance zéro', mais pour tout le monde", a déclaré le leader d'"En Marche."
Marine Le Pen refuse de s'exprimer
En campagne dans les Côtes-d'Armor, Benoît Hamon a dénoncé la violence des propos du candidat de la droite : "Ses propos sont d'une incroyable violence à l'égard des magistrats et de la justice. La réalité c'est que le feuilleton d'affaires qui concernent François Fillon aujourd'hui rend médiocre cette campagne présidentielle", a déclaré le candidat du Parti Socialiste. La chef de file du Front national (FN) Marine Le Pen a refusé de s'exprimer. Elle est également embourbée dans une affaire d'assistants parlementaires, a refusé de s'exprimer.
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