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François Fillon rejoint "la philosophie" de Bruno Le Maire

"Avec Bruno Le Maire, (les ministres) contribuent à l'élaboration de notre projet, dont je rejoins la philosophie", a assuré le premier ministre en clôture du Campus UMP à Marseille.
Article rédigé par Francetv 2012
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Francois Fillon face aux militants UMP à Marseille, le 4 septembre 2011. (AFP PHOTO LIONEL BONAVENTURE)

"Avec Bruno Le Maire, (les ministres) contribuent à l'élaboration de notre projet, dont je rejoins la philosophie", a assuré le premier ministre en clôture du Campus UMP à Marseille.

Pour François Fillon, "à travers ce projet, nos concitoyens doivent pouvoir mesurer que ce que nous avons entrepris - parfois imparfaitement mais toujours avec sincérité - n'est qu'un premier pas dans un monde qui commence". Concernant le plan d'austérité, il a insisté: "Rien n'est tabou et rien n'est abandonné" dans le plan d'économies, "le temps est désormais au débat parlementaire".

"Le gouvernement est ouvert aux critiques et aux amendements à condition qu'ils ne mettent en cause ni le volume des efforts, ni leur équilibre", a prévenu le Premier ministre, avant le début mardi de l'examen par le Parlement de certaines des mesures d'économies contenues dans le plan de 12 milliards d'euros présenté fin août.

Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, chargé d'élaborer le projet présidentiel de l'UMP pour 2012 a présenté samedi, lors de ce rendez-vous de rentrée politique du parti à Marseille, son rapport d'étape en proposant "un nouveau modèle de croissance" qui ne "coûtera pas un centime d'euro". Il est toutefois resté discret sur deux propositions esquissées il y a quelques jours, la fiscalisation de prestations familiales et la baisse d'allocations chômage pour les cadres, critiquées jusque dans les rangs de la majorité.

Poursuivant, M.Fillon a précisé que "d'autres étapes sont nécessaires, d'autres réformes sont indispensables". Et de conclure: "Nous ne faisons qu'ouvrir la porte de l'avenir", alors que "la gauche n'ose franchir ce pas". Dans le programme du Parti socialiste, "tout est décrit comme si l'environnement international n'était qu'une donnée parmi d'autres, comme si la France disposait d'un trésor caché qu'il suffirait de débusquer pour remettre ses finances publiques à flot et pour satisfaire toutes les requêtes sociales, comme si au fond il suffisait de détruire notre bilan pour s'en bâtir un", a encore ironisé le Premier ministre. Ce dernier, aui qui a effectué samedi soir une visite-surprise dans un commissariat marseillais, a invité la candidate à la primaire socialiste Martine Aubry à faire preuve de "moins de rodomontades" en matière de sécurité et a réaffirmé la volonté du gouvernement à "riposter à la délinquance". Mme Aubry avait elle-même effectué la semaine dernière une visite à Marseille avec l'objectif de "défier" le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, qui le même jour annonçait des renforts dans la cité phocéenne.

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