François Fillon échappe de peu à un accident d’avion
Il était 17h50 hier au-dessus de la commune de Toussus-le-Noble (Yvelines), lorsque le jet du Premier ministre a dû effectuer une manoeuvre d’évitement. Face à lui, à 60 mètres à peine, un Cessna 172, petit avion de tourisme, qui est allé se poser peu après à Pontoise (Val-d’Oise).
Le Falcon en provenance d’Angers était alors en phase d’approche de l’aéroport militaire de Villacoublay. Les passagers ne se sont pratiquement rendu compte de rien. Juste une accélération subite, et sans conséquence pour les passagers, au moment de la mise en œuvre de cette procédure.
Deux enquêtes de la gendarmerie des transports aériens (GTA) et de la gendarmerie de l’air, ont été diligentées pour faire la lumière sur les circonstances de cet incident qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques, en cas de collision frontale entre les deux appareils. Le pilote de Cessna (qui, selon nos informations, compte 250 heures de vol) dit ne s'être rendu compte de rien et se déclare prêt à assumer les conséquences d’une éventuelle erreur de pilotage.
L’appareil qui transportait le Premier ministre est l’un des deux Falcon 900 de la flotte du gouvernement. Plus précisément de l’Escadron de transport, d’entraînement et de calibration (Etec), basé sur la BA 107 de l’armée de l’air, et qui a succédé en 1995 au Groupement de liaisons aériennes ministérielles (Glam).
Gilles Halais avec agences
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