Face à la contestation, la majorité se veut ferme et sereine
Le conflit sur les retraites est entré dans une nouvelle phase, mais l'exécutif n'a pas l'intention de fléchir pour autant. "Il est parfaitement normal et naturel que ça crée des inquiétudes et des
oppositions" note Nicolas Sarkozy depuis Deauville où il recevait Angela Merkel et Dmitri Medvedev. Tout en rappelant une nouvelle fois son attachement au projet de loi : "Cette réforme est essentielle, la France s'y est engagée, la France la
mettra en oeuvre comme nos amis allemands ont mis en oeuvre il y a quelques
années la réforme des retraites".
Pas question de nouvelles concessions, l'exécutif veut se montrer ferme. Objectif : tenir jusqu'au vote solennel de la réforme au Sénat. Initialement prévu mercredi, le vote pourrait avoir plutôt lieu jeudi soir, selon le chef de file des sénateurs UMP Gérard Longuet.
En attendant, la majorité minimise la portée des actions menées par les salariés en grève : l'UMP affiche "calme" et "sérénité", à en croire Frédéric Lefebvre. Alors que plus de 2.500 stations-service sont en rupture de stock de carburant (LIRE NOTRE ARTICLE), le porte-parole du parti présidentiel a assuré qu'il n'avait "aucun problème de pénurie dans le pays" , préférant évoquer des "difficultés logistiques".
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