Cet article date de plus de dix ans.

Fabius : la reconnaissance de l'Etat de Palestine "ce n’est pas une faveur, c’est un droit"

Pour le ministre des Affaires étrangères, cette reconnaissance est nécessaire pour la paix. "Nous y somme prêts" a-t-il dit en cas d'échec d'une nouvelle conférence internationale. Le vote aura lieu mardi.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  ("Il n'est pas question de céder sur la sécurité d'Israël" a déclaré Laurent Fabius © REUTERS /Régis Duvignau)

"Il n'est pas question de céder sur la sécurité d'Israël. Dans notre esprit, les votes qui  doivent intervenir n'opposeront pas d'un côté ceux qui soutiennent les Palestiniens et de l'autre ceux qui soutiennent les Israéliens. Car la reconnaissance de l'Etat de Palestine est nécessaire aussi pour assurer durablement le développement et la sécurité d'Israël. Et logiquement elle devrait être soutenue par tous les amis d'Israël. Le point de rencontre c'est la recherche de la paix qui implique de reconnaître l'Etat palestinien selon la méthode et au moment le plus efficace pour servir cette paix" a déclaré Laurent Fabius.

Et ce moment pour le ministre des Affaires étrangères, ce pourrait être si devait échouer une nouvelle conférence internationale dont la France prendrait l'initiative.

"La reconnaissance de l'Etat de Palestine est nécessaire aussi pour assurer durablement le développement et la sécurité d'Israël" (Laurent Fabius)

Le ministre des Affaires étrangères a aussi soutenu un calendrier de deux ans pour aboutir à un règlement du conflit israélo-palestinien.

Pour l'UMP Pierre Lelouche, cette résolution n'aidera pas "le président palestinien Mahmoud Abbas, à régler son problème numéro un, qui est d'asseoir son autorité sur le Hamas à Gaza. Au pire, la reconnaissance vaudrait indirectement reconnaissance du terrorisme que nous combattons partout ailleurs."

Mais pour François de Rugy, co-président du groupe écologiste: "Ce type de résolution doit ramener l'espoir, signifier aux Palestiniens qu'une issue politique est possible, et dissuader ceux qui seraient tentés par le recours à la violence".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.