Europe Ecologie arrive en troisième position du premier tour avec 12,18 % des suffrages
Comparé aux 16,28% des voix recueillies aux européennes, c'est un score un peu décevant pour les Verts mais largement suffisant pour se qualifier pour le second tour et négocier âprement des listes d'union avec le PS.
L'ex leader de 68 a prévenu. Il entend installer Europe Ecologie comme "force incontournable du changement politique en France".
La gauche peut remporter toutes les régions", a-t-il estimé dimanche soir. "Il y aura une vague rose-verte-rouge, puisqu'aucune force politique (de gauche) quelle qu'elle soit ne pourra seule remporter une région", a poursuivi le responsable écologiste. Si les socialistes ne veulent pas réitérer 2004, gagner les régionales puis perdre les présidentielles, les socialistes doivent intégrer que la majorité ne se fera pas sans les écologistes. "Si les écologistes, le PS et le Front de gauche ne sont pas bêtes, nous serons dans le respect des uns et des autres, en fonction du rapport de forces". "En deux ans on a fait un chemin extraordinaire" a souligne M. Cohn-Bendit.
Tête de liste en Ile-de-France, Cécile Duflot est sur la même ligne. "Il y a un paysage politique nouveau qui s'est dessiné ce soir. Nous allons travailler au rassemblement" a-t-elle commenté sur France 3. "C'est très important d'avoir ces discussions sur le fond, on le fera dans la plus grande transparence avec les électeurs sur l'ensemble des sujets, régions par régions, avec j'espère un engagement national de la part de nos partenaires avec le respect du résultat de la démocratie", a-t-elle ajouté. Elle a mis en garde lundi les socialistes contre la tentation de "ne pas renouer avec leur tentation hégémonique".
Au plan national comme à l'échelon local, Europe Ecologie se pose comme le parti incontournable des discussions d'entre deux tours qui s'ouvre dimanche soir. Le PS le sait et se prépare à ouvrir ses listes. Reste à voir dans quelles proportions.
Outre la composition de ces dernières, les accords programmatiques, la répartition des postes de vice-présidents et de présidences de commission seront également au centre des discussions des prochaines 48 heures entre socialistes et Verts.
En vue du second tour, "c'est maintenant la gauche et les écologistes qui doivent travailler ensemble à trouver de bons compromis", a indiqué le député Verts Noël Mamère. Le second tour "doit augmenter la dynamique du premier tour et préparer les étapes qui vont nous conduire jusqu'en 2012", a même estimé M. Mamère ajoutant "Nous sommes dans un esprit de coopération et de construction".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.