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En images Déchéance de nationalité : Hollande se met la gauche à dos

Article rédigé par Bastien Hugues
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min

Les critiques continuent de fuser, à gauche, pour condamner la volonté du chef de l'Etat d'inscrire dans la Constitution la possibilité de déchoir de leur nationalité française les binationaux condamnés pour terrorisme.

La controverse ne faiblit pas. A gauche, les critiques continuent de fuser pour condamner le projet de François Hollande d'inscrire dans la Constitution la possibilité de déchoir de leur nationalité française les binationaux condamnés pour terrorisme. Dans le JDD, dimanche 26 décembre, le Premier ministre, Manuel Valls, reproche ainsi à une partie de la gauche de "s'égarer au nom des grandes valeurs", tandis que deux élus socialistes, Benoît Hamon, Julien Dray et surtout l'ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, affichent à leur tour leur opposition à cette initiative.

La mesure, jugée symbolique par le Premier ministre lui-même, figurera dans le projet de loi constitutionnelle voulu par le président de la République après les attentats du 13 novembre, et sera débattue au Parlement au début de l'année prochaine. De Martine Aubry, la maire de Lille, à Anne Hidalgo, la maire de Paris, de nombreuses voix socialistes se sont déjà élevées publiquement contre le projet.

Martine Aubry, maire PS de Lille, le 24 décembre à l’Agence France-Presse (MAXPPP)
Arnaud Montebourg, ancien ministre PS, le 23 décembre sur Twitter (MAXPPP)
Anne Hidalgo, maire PS de Paris,  le 23 décembre sur Twitter (MAXPPP)
Benoît Hamon, député et ancien ministre PS, le 26 décembre dans le "Journal du Dimanche" (MAXPPP)
François Lamy, député et ancien ministre PS,  le 23 décembre sur Twitter (MAXPPP)
Julien Dray, ancien député PS, le 26 décembre dans le "Journal du Dimanche" (MAXPPP)
Olivier Faure, député et porte-parole du PS, le 24 décembre dans "Le Monde" (MAXPPP)
Samia Ghali, sénatrice PS, le 25 décembre dans "Libération" (MAXPPP)
Jean-Luc Mélenchon, eurodéputé Parti de Gauche, le 23 décembre sur Twitter (MAXPPP)
Cécile Duflot, députée EELV, le 23 décembre dans "Libération" (MAXPPP)
Jean-Pierre Mignard, avocat, président de la Haute autorité éthique du PS, le 25 décembre sur Twitter (MAXPPP)
Thomas Piketty, économiste, soutien de Hollande en 2012, le 23 décembre sur son blog (AFP)
Jean-Marc Ayrault, député PS et ancien Premier ministre, le 27 décembre sur Twitter (MAXPPP)
Aurélie Filippetti, députée PS et ancienne ministre, le 23 décembre sur Twitter (MAXPPP)
Daniel Cohn-Bendit, ancien élu EELV, le 24 décembre sur Europe 1 (MAXPPP)

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