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Vidéos Affaire Benalla, réélection, "premiers de cordée"... Les six moments forts de la conférence de presse d'Emmanuel Macron

Franceinfo vous propose de revoir, en images, les temps forts de la conférence de presse du président de la République.

Article rédigé par Vincent Matalon, Camille Adaoust
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 5min
Emmanuel Macron s'exprime depuis l'Elysée (Paris), le 25 avril 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)

L'échange a duré plus d'une heure. Après son long propos liminaire, Emmanuel Macron a répondu aux interrogations des journalistes, jeudi 25 avril depuis l'Elysée. Il a notamment précisé certains points annoncés plus tôt, mais il est aussi revenu sur des temps forts de ses deux années de mandat. Franceinfo vous propose de revoir, en vidéos, les moments à retenir de cette conférence de presse.

Il a exprimé des regrets

Emmanuel Macron regrette d'avoir "donné" le sentiment d'être "dur, parfois injuste" avec les Français. Il a expliqué vouloir remettre "l'humain au cœur du projet" avec "une nouvelle méthode" de gouvernance. Cette impression, "ce n'est pas ce que je suis profondément et (...) je pense que ça n'a pas aidé à la cause", a déclaré le chef de l'Etat.

Il a tenté d'expliquer sa théorie des "premiers de cordée"

Cela participait à son image de "président des riches". En octobre 2017, Emmanuel Macron avait déclaré vouloir "que l'on célèbre" ceux qui réussissent car "si on commence à tirer des cailloux sur les premiers de cordée, c'est toute la cordée qui dégringole", s'attirant de vives critiques.

Lors de la séance de questions-réponses avec les journalistes, le président de la République a défendu son expression. "Je suis obligé d'être lucide, je n'ai pas réussi à me faire comprendre", a-t-il commencé par dire.

Il a ensuite tenté d'éclaircir son propos : "Quand il y a une cordée, même quand le premier dévisse, les autres peuvent tomber." "Cette image de la cordée a sa valeur, parce que quand on monte, à un moment donné, la corde a sa limite. Donc pour monter plus haut, on doit tirer les autres. Ça veut dire que pour tenir une nation, une société, si on veut monter plus haut, on peut pas creuser les injustices. Il faut faire monter ceux qui sont à chaque niveau de la corde", a-t-il expliqué.

Il a taclé un journaliste qui lui demandait des précisions

Lors de son propos liminaire, Emmanuel Macron a évoqué la "suppression d'organismes inutiles" afin de financer en partie la baisse d'impôts sur le revenu pour les Français. A quelles institutions pensait-il en particulier ? "Vraiment, vous ne voulez pas m'aider !", a répliqué dans un sourire le chef de l'Etat au journaliste du Figaro qui l'interrogeait à ce sujet.

Et d'enchaîner sur ce qui serait sa "nouvelle méthode" de l'exercice du pouvoir. "Vous m'avez à de nombreuses reprises – et ce n'était pas faux – reproché de décider de tout, tout seul. Et là je vous dit : non, le président de la République ne peut pas faire tout tout seul, (...) il doit permettre au gouvernement et au Parlement de prendre sa part. Et vous voudriez que je vienne me substituer [au gouvernement] ?", a-t-il poursuivi. Avant de conclure que ces fameux "organismes inutiles" existaient bien : "le gouvernement en proposera [la suppression]".

Il a regretté sa réponse à un horticulteur qui cherchait du travail

"Je traverse la rue, je vous en trouve !"  La séquence a marqué les esprits. En septembre dernier, Emmanuel Macron répondait à un jeune chômeur qui visitait l'Elysée lors des Journées du patrimoine. "Hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve" [un emploi], avait déclaré le président de la République.

Jeudi 25 avril, il est revenu sur cette séquence. "Si j'étais méprisant, je ne lui aurais jamais parlé", a détaillé le chef de l'Etat. "C'était pas un propos qui ne valait pas pour toutes les rues de France et de Navarre", a continué Emmanuel Macron. Il a également dit "regretter très profondément" cette polémique.

Il n'a pas voulu se prononcer sur la présidentielle de 2022

Emmanuel Macron sera-t-il candidat à sa propre succession ? Interrogé à ce sujet, le président de la République a assuré vouloir "réussir furieusement, passionnément" son mandat et "[se ficher] de la prochaine élection" présidentielle.

L'élection présidentielle de 2022, "ce n'est pas aujourd'hui du tout mon sujet", a-t-il répondu à une journaliste qui l'interrogeait sur ce point. Tout en ménageant le suspense :

Il a déploré les "fautes très graves" d'Alexandre Benalla

Emmanuel Macron regrette-t-il d'avoir embauché Alexandre Benalla à l'Elysée ? Interrogé à ce sujet par un journaliste, le chef de l'Etat a pris un air pénétré durant de longues secondes, avant de finalement répondre qu'il était "trop facile de regretter" son choix a posteriori.

"Je lui en veux, il a fait des fautes très graves", s'est empressé d'ajouter le président au sujet de son ancien chargé de mission, au cœur de plusieurs affaires judiciaires depuis bientôt un an. S'il a "droit à la présomption d'innocence", "il n' a pas donné une bonne image" du palais de l'Elysée, a ajouté Emmanuel Macron, avant d'asséner qu'Alexandre Benalla n'avait "jamais été protégé" par la présidence.

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