Emmanuel Macron a reçu aujourd'hui Fayez el-Sarraj, le chef du fragile gouvernement d'union libyen, et le maréchal Haftar qui conteste sa légitimité. Les deux frères ennemis se sont mis d'accord pour organiser des élections au printemps. Les enjeux sont de taille.
Le premier est accueilli par Emmanuel Macron en personne, le second n'a le droit qu'à un conseiller de l'Élysée. Il est vrai que le Premier ministre, Fayez el-Sarraj, est le seul à être reconnu par la communauté internationale. Mais sans un accord entre ces deux hommes, que tout oppose, difficile d'imaginer une stabilisation de la Lybie.
Une poignée de main inédite
Fayez el-Sarraj, un homme d'affaires associé à de puissances milices, dirige à Tripoli, un fragile gouvernement d'union nationale. Le maréchal Haftar règne lui en maitre à Benghazi. Ses succès contre les jihadistes en font un homme incontournable. En les invitant, le président français espère déclencher une dynamique symbolisée par cette poignée de main inédite. Premier enjeu : éviter que la Libye ne constitue un sanctuaire terroriste. Deuxième enjeu : mettre un terme à l'afflux massif de migrants.
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