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"Je ne prétends pas être un président normal", déclare Emmanuel Macron

Le candidat d'En marche ! a encore pris ses distances avec François Hollande.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron, en meeting à Marseille (Bouches-du-Rhône), samedi 1er avril 2017.  (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Emmanuel Macron veut encore prendre ses distances avec François Hollande. Dans un entretien au Monde (article payant), publié lundi 3 avril, le candidat d'En marche ! à l'élection présidentielle ne "prétend pas être un président normal". Une déclaration qui fait référence à l'expression utilisée par l'actuel chef de l'Etat, lors de la campagne de 2012.

"Je compte être un président qui préside, un président engagé sans jamais être un président de l'anecdote, avec des décisions prises de manière rapide, des chantiers présidentiels suivis de manière prioritaire et un gouvernement qui gouverne", a poursuivi le candidat qui a été secrétaire général adjoint de l'Elysée et ministre de l'Economie.

Ni "héritier" ni "traître"

"La méthode que je propose est radicalement différente de celle de François Hollande", a ajouté Emmanuel Macron, rappelant avoir "rompu" avec le président lors de son départ du gouvernement en août 2016 en raison de "divergences de fond". Ni "héritier" ni "traître", Emmanuel Macron dit vouloir "tourner deux pages : la page des cinq dernières années et la page des vingt dernières années". 

Soulignant que "le pouvoir est déjà concentré à l'Elysée", le favoris des sondages se voit en "président garant du temps long, des institutions, du cap donné". "A partir du moment où le président devient le débiteur des actions du quotidien, d'ajustements, comme cela s'est passé sous les précédents quinquennats, il s'affaiblit", déclare-t-il encore.

Dans une nouvelle référence aux anciens présidents, le candidat a assuré que, s'il était élu, il ne traiterait pas son Premier ministre comme un "collaborateur". C'est ainsi que Nicolas Sarkozy avaient qualifié François Fillon.

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