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Interview d'Emmanuel Macron : un "président en campagne", "obsédé par Valérie Pécresse", selon le LR Daniel Fasquelle

Selon le trésorier national de LR, l'interview d'Emmanuel Macron diffusée mercredi avait pour objectif pour le président de se donner une nouvelle image à l'horizon de l'élection présidentielle.

Article rédigé par franceinfo
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Daniel Fasquelle, le député Les Républicains de la 4e circonscription du Pas-de-Calais, dans le studio de franceinfo mardi 8 mai.

  (FRANCEINFO)

"Quand Emmanuel Macron dit qu'il n'est pas candidat, il se moque de nous, il est obsédé aujourd'hui par la candidature de Valérie Pécresse", a déclaré sur franceinfo Daniel Fasquelle, le maire du Touquet, trésorier national de LR, après l'interview accordée par le chef de l'État à TF1 et LCI et diffusée mercredi 15 décembre au soir. "Emmanuel Macron est en campagne, et on voit bien qu'il déstabilisé par nous, les LR", juge-t-il.

Au cours de cet entretien, Emmanuel Macron a estimé que la proposition de Valérie Pécresse de supprimer 150 000 fonctionnaires n'était pas envisageable, car il fallait un État "efficace." "Emmanuel Macron avait lui-même proposé de supprimer des postes de fonctionnaires et il en a été incapable", répond le maire du Touquet. "On sait très bien que la France est sur-administrée, Valérie Pécresse a été précise à ce sujet, elle veut moins d'administration administrative et redistribuer des postes là où il y en a le plus besoin, la police, la justice..."

"Il a menti aux Français"

Même ton sur la réforme des retraites à nouveau évoquée par Emmanuel Macron. "Il a menti aux Français quand il nous disait, il y a cinq ans, que cette réforme des retraites n'était pas utile", a-t-il affirmé, dénonçant le manque de sérieux du chef de l'État.

Emmanuel Macron est aussi revenu sur de nombreuses petites phrases qu'il a lui-même qualifié de "blessantes" et qu'il a dit regretter. "C'est très bien qu'il le fasse mais on voit bien que c'était le seul but de cette interview, c'était un exercice d'auto-justification pour essayer de gommer cette image de président des riches", a-t-il avancé, dénonçant au passage sa gestion de la crise des gilets jaunes et du Covid-19 qu'il "n'avait pas su anticiper".

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