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Emmanuel Macron esquisse une nouvelle mouture de sa réforme des retraites

Emmanuel Macron a réitéré mercredi sa volonté d'aller "vers une sortie de ce qu'on appelle des régimes spéciaux" de retraites, tout en reconnaissant que les faire passer de 42 à un seul, comme il en avait l'intention initialement, est "trop anxiogène".

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Emmanuel Macron sur TF1, mercredi 15 décembre 2021.  (LUDOVIC MARIN / AFP)

Un droit d'inventaire de son quinquennat et d'éventuelles réformes à venir... Invité de TF1 mercredi 15 décembre, Emmanuel Macron a tenté de solder le passé pour mieux se projeter sur les mois à venir et sur la campagne présidentielle. S'il n'a pas encore annoncé sa candidature à sa propre succession, le président de la République a détaillé son ambition pour une réforme des retraites, dont une première mouture avait suscité la colère sociale avant d'être mise en pause par la pandémie.

"Cette réforme [des retraites] est indispensable. S'il n'y avait pas eu l'épidémie au début 2020, cette réforme serait allée à son terme, c'est évident. (...) Mais je ne pense pas qu'il faille faire la même réforme qu'envisagée", a lancé Emmanuel Macron. Lors d'une allocution donnée le 9 novembre, il avait déjà estimé que "les conditions [n'étaient] pas réunies" pour relancer le chantier de cette réforme, de fait repoussée à 2022, au début d'un éventuel deuxième quinquennat.

"Il faut aller vers une sortie des régimes spéciaux"

Il est clair qu'il faudra travailler plus longtemps (...) la situation a changé", a relevé Emmanuel Macron, sans préciser d'âge minimum de départ à la retraite. "La deuxième chose, c'est qu'on doit adapter ce temps de vie au travail aux difficultés de certaines tâches et on doit sans doute repenser ce qu'est le travail des seniors." 

"Il faut simplifier nos règles, aller vers une sortie des régimes spéciaux, (...) avec grosso modo trois grands régimes", a-t-il poursuivi, enterrant son idée initiale d'un régime universel, "trop anxiogène", reconnaît-il aujourd'hui. "Il nous faut aller vers un système simplifié" avec "grosso modo trois grands régimes", pour la fonction publique, pour les salariés du privé et pour les indépendants, a-t-il exposé.

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