En Corse, Emmanuel Macron a déçu les nationalistes
Emmanuel Macron est resté ferme lors de son discours ce mercredi 7 février à Bastia devant les nationalistes. Seule ouverture, l'inscription de la Corse dans la Constitution.
Le décor en disait déjà beaucoup ce mercredi après-midi à Bastia : sur la scène, dix drapeaux français et européens contre deux habituellement. Pour Emmanuel Macron, la Corse fait avant tout partie de la République française. Pas question de mettre en place un statut de résident en Corse, pas question de faire de la langue corse une langue officielle sur l'île. Pas un mot enfin sur le rapprochement des détenus.
"Les Corses humiliés"
Seul geste d'ouverture : l'inscription de la spécificité corse dans la Constitution : "Je suis favorable à ce que la Corse soit mentionnée dans la Constitution parce que d'autres territoires de la République y figurent et parce que c'est une manière de reconnaître son identité et de l'ancrer dans la République". Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni ont le visage fermé et refusent d'applaudir. "Nous sommes consternés par le niveau des réponses qui sont données", a souligné Jean-Guy Talamoni. "Les Corses ont été humiliés". Les nationalistes promettent de faire redescendre les Corses dans la rue pour exprimer leur mécontentement.
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