Emmanuel Macron à Theresa May : "C'est l'appartenance à l'UE qui permet l'appartenance au marché unique"
En visite à Londres, le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron a rencontré mardi la Première ministre britannique Theresa May afin d'évoquer le Brexit notamment.
Le candidat d’En Marche ! à la présidentielle, Emmanuel Macron, a été reçu mardi 21 février à Londres par la Première ministre britannique. "C'est l'avenir de l'Europe qui se joue", a-t-il estimé au micro de franceinfo juste avant d'être reçu par Theresa May.
A l'issue de cette rencontre, l'ancien ministre de l'Économie a déclaré sur la question du Brexit qu'"une sortie, c'est une sortie". Pour Emmanuel Macron, il n'y aurait pas d'accès au marché unique "sans contribution budgétaire". "Je serai très attaché à ce qu'il n'y ait pas d'avantages indus", a-t-il indiqué.
C'est l'appartenance à l'UE qui permet l'appartenance au marché unique
Emmanuel Macronà franceinfo
L'ancien ministre français de l'Économie a tenu à réaffirmer sa volonté de défendre les intérêts français et européens. "Il ne peut pas y avoir un Brexit qui conduise à une optimisation de la relation de la Grande-Bretagne avec le reste de l'Europe", a déclaré Emmanuel Macron. "S'il n'y a pas de participation budgétaire, il n'y a pas de passeport financier et d'accès au marché unique financier", a-t-il insisté.
Au cours de leur entretien, Theresa May et Emmanuel Macron ont notamment évoqué les expatriés vivant et travaillant à Londres. Cette question doit "faire l'objet d'une négociation qui permette à celles et ceux qui veulent continuer à y vivre, de le faire", a affirmé le candidat à la présidentielle française.
En se rendant à Londres en plein Brexit, un processus qui doit conduire à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, Emmanuel Macron soigne sa stature internationale et de présidentiable.
La semaine dernière, il s’était rendu en Algérie, où il a notamment qualifié la colonisation de "crime contre l'humanité", dans une interview accordée à une chaîne algérienne.
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