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Gifle à Emmanuel Macron : son agresseur, Damien Tarel décide de faire appel d'une partie de sa condamnation

Damien Tarel conteste les interdictions qui lui sont imposées : l'interdiction définitive d'exercer des fonctions publiques, de détenir une arme pendant cinq ans et des droits civiques civils et familiaux pour trois ans.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Deux jours après avoir giflé le président de la République, Damien Tarel a été condamné à quatre mois de prison ferme, jeudi 10 juin, en comparution immédiate. (CAPTURE ECRAN FRANCE 3)

Damien Tarel, condamné en première instance à 18 mois de prison dont 4 mois ferme, en comparution immédiate, pour avoir giflé le président de la République, a décidé de faire appel d'une partie de sa condamnation, a appris franceinfo lundi 21 juin auprès du parquet de la Drôme. Son appel ne concerne pas la peine de prison.

Damien Tarel conteste en effet les interdictions qui lui sont imposées. Il demande à la justice de se prononcer à nouveau sur l'interdiction définitive d'exercer des fonctions publiques, celle de détenir une arme pendant cinq ans ou encore l'interdiction des droits civiques civils et familiaux pour trois ans. Le parquet de la Drôme a donc fait un appel incident sur les mêmes éléments, pour répliquer à l'action entreprise par Damien Tarel. Le jeune homme de 28 ans, habitant à Saint-Vallier sera donc rejugé dans les semaines à venir à Grenoble devant la Cour d'appel.

Un acte "plutôt violent" et "non maîtrisé"

Damien Tarel, à l'audience le 10 juin, avait assumé sa gifle donnée au président de la République. Un geste qu'il avait décrit comme étant "plutôt violent", "non maîtrisé", et qui n'était pas "réfléchi". "Je pense qu'Emmanuel Macron représente la déchéance de notre pays. Quand il s'est dirigé vers moi, ça m'a surpris. Quand j'ai vu son regard sympathique et menteur, et qu'il voulait faire de moi un électeur, ça a provoqué du dégoût", avait expliqué Damien Tarel

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