Emmanuel Macron giflé : le chef de l'Etat dénonce des faits "isolés" commis par des "individus ultraviolents"
"Il faut respecter les fonctions dans la République et je ne lâcherai jamais ce combat", a réagi mardi, dans un entretien au "Dauphiné libéré", le chef de l'Etat, qui a reçu une gifle lors d'un déplacement à Tain-l'Hermitage, dans la Drôme.
Emmanuel Macron a vécu une journée animée. Quelques heures après avoir été giflé par un individu, mardi 8 juin lors d'un déplacement à Tain-l'Hermitage (Drôme), le chef de l'Etat a condamné fermement cette agression dans un entretien au Dauphiné libéré. "Il faut respecter les fonctions dans la République et je ne lâcherai jamais ce combat", a expliqué le président de la République, qui a dénoncé des faits "isolés" commis par des "individus ultraviolents".
Le chef de l'Etat, qui a voulu "relativiser" la gifle reçue, a expliqué qu'il continuerait à aller "au contact" des Français. "Je n'ai pas eu le temps d'avoir peur", a-t-il répondu à une femme qui l'interrogeait sur cette agression, lors d'un bain de foule à Valence où il a condamné de nouveau l'acte : "Quand la bêtise s'allie à la violence, elle est inacceptable."
Jean Castex appelle à un "sursaut républicain"
Dans les minutes et les heures qui ont suivi l'agression, de nombreux représentants politiques ont condamné l'incident et adressé leur soutien au chef de l'Etat. Dès le début des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a pris la parole pour dénoncer cette agression et en appeler à "un sursaut républicain". Xavier Angeli, maire de Tain-l'Hermitage, a lui condamné l'agression d'Emmanuel Macron, et affirmé que le président de la République avait "très bien réagi".
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