Emmanuel Macron estime qu'il est "tout à fait normal" d'avoir des discussions avec le RN à l'Assemblée nationale

"On ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance", a précisé le chef de l'Etat.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Emmanuel Macron et Eric-Dupond-Morettti en visite dans un commissariat à Bordeaux, le 9 février 2024. (LUDOVIC MARIN / AFP)

En déplacement à Bordeaux, vendredi 9 février, Emmanuel Macron a estimé lors d'un point presse qu'il est "tout à fait normal" d'"avoir des discussions" avec le Rassemblement national à l'Assemblée nationale. "On ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance", a ajouté le président de la République.

"On ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance", a précisé le chef de l'Etat.
Emmanuel Macron estime qu'il est "tout à fait normal" d'avoir des discussions avec le RN à l'Assemblée nationale "On ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance", a précisé le chef de l'Etat. (FRANCE TELEVISIONS)

Ces propos vont dans le sens des déclarations de son Premier ministre, la veille. Sur France 2, Gabriel Attal avait "assumé" de travailler "avec tout le monde" à l'Assemblée nationale, y compris avec des groupes auxquels il est "radicalement opposé", le Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI).

Le chef du gouvernement avait été vivement critiqué à gauche après avoir déclaré au quotidien Le Monde du 6 février que "l'arc républicain, c'est l'hémicycle" de l'Assemblée, où siègent 88 députés du Rassemblement national, quand sa prédécesseure Elisabeth Borne soulignait régulièrement que le RN et LFI devaient en être exclus.

"Je ne partage pas" cette approche, avait réagi auprès de l'AFP le député Renaissance Marc Ferracci, un proche d'Emmanuel Macron. "Je ne parle ni à l'extrême droite, ni à LFI. Je ne vois pas de raison de changer de méthode. Je ne cherche pas de compromis avec eux", avait souligné ce cadre du groupe.

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