Elections sénatoriales : La République en marche dévoile le nom de ses 16 premiers candidats
La République en marche a communiqué une première liste de candidats avec 16 noms pour les élections sénatoriales de septembre.
Après avoir mis la main sur l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron vise désormais le Sénat. Pour cela, La République en marche a dévoilé, vendredi 21 juillet, le nom de ses 16 premiers candidats aux prochaines élections sénatoriales, prévues le 24 septembre. Dans la liste apparaissent notamment les noms de l'ancien socialiste Julien Bargeton, adjoint aux Finances d'Anne Hidalgo à Paris, ou Nicole Bricq, ancienne ministre PS de François Hollande.
Les sénatoriales de septembre, qui vont renouveler 170 des 348 sièges, doivent permettre au groupe La République en marche d'étoffer ainsi son groupe parlementaire à la Chambre haute. Il ne compte, pour l'instant, que 30 membres. LREM présentera ses propres listes concoctées par une Commission d'investiture de neuf membres présidée, comme pour les législatives, par Jean-Paul Delevoye.
Des candidats issus de la société civile
Outre Julien Bargeton et Nicole Bricq, les socialistes sont bien représentés, avec la sénatrice (PS) sortante de la Nièvre, Anne Emery-Dumas, ou encore l'ancien maire de Pontivy et député (PS), Jean-Pierre Le Roch, dans le Morbihan. Les élus de droite se font un peu plus désirer, mais il faut noter la présence sur les listes de Corinne Griffond, soutien de Bruno Le Maire, de l'ancien élu LR Arnaud de Belenet et de Fadila Mehal, conseillère MoDem de Paris.
Pierre Mathiot, ancien directeur de l'IEP de Lille, a été choisi comme tête de liste pour le Nord. Proche d'Emmanuel Macron, membre fondateur d'En marche ! et cadre dirigeant chez Capgemini, Philippe Grangeon représentera les Français de l'étranger. Enfin Aline Mériau, présidente de la Fédération française du bâtiment dans le Loiret et co-dirigeante d'une PME, briguera également un siège.
La Commission doit présenter d'autres candidats dans les prochains jours. "Nous aurons des candidats partout, mais nous ne pouvons pas les choisir sans a priori, comme aux législatives. Aux sénatoriales, on doit composer avec un corps électoral constitué alors qu’En marche ! n’existait pas", indique Jean-Paul Delevoye au Monde. Le rêve inavoué de LREM est de reverser la majorité de droite au Sénat, mais l'objectif s'annonce compliqué car cette dernière dispose d'une large avance avec 142 élus de droite et 43 centristes sur les 348 sièges, contre 30 sénateurs dans le groupe LREM.
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