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L'enquête sur la campagne d'Emmanuel Macron "nous permet d'espérer enfin des réponses" estime le président du groupe LR à la métropole de Lyon

Philippe Cochet, président du groupe Les Républicains à la métropole de Lyon, s'est félicité lundi 25 juin sur franceinfo de l'ouverture d'une enquête préliminaire sur le rôle de la ville de Lyon et de la métropole dans le financement de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron.

Article rédigé par franceinfo
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Emmanuel Macron lors d'un discours à Lyon, le 13 octobre 2015. (JEFF PACHOUD / AFP)

Le président du groupe Les Républicains à la métropole de Lyon, Philippe Cochet, s'est félicité lundi 25 juin sur franceinfo de l'ouverture d'une enquête préliminaire sur le rôle de la ville de Lyon et de la métropole dans le financement de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron. L'enquête fait suite à la plainte contre X déposée le 11 juin dernier par son groupe d'opposition.

L'enquête "nous permet d'espérer enfin des réponses que nous n'arrivons pas à obtenir", a déclaré Philippe Cochet.

franceinfo : Etes-vous satisfait aujourd'hui de voir la justice enquêter ?

Ceci dure depuis une année, étant donné que nous posons des questions à la Ville de Lyon, et à la métropole, sans obtenir de réponses qui soient à la hauteur de l'enjeu. Nous avons relancé plusieurs fois ces collectivités territoriales, et comme nous n'avons pas obtenu de réponses à la hauteur des questions que nous posions, nous avons saisi le procureur de la République. Je note qu'aujourd'hui, le procureur a trouvé qu'il y avait suffisamment d'éléments pour ouvrir une enquête, ce qui nous permet simplement d'espérer enfin des réponses que nous n'arrivons pas à obtenir, ni de la mairie de Lyon ni de la métropole.

Quels sont les problèmes que vous dénoncez quant à la campagne d'Emmanuel Macron ?

Ca concerne d'abord une réunion publique du 2 juin 2016, alors qu'Emmanuel Macron n'était pas encore candidat, mais organisait sa pré-campagne. Il a été reçu au sein de la mairie de Lyon, d'une manière je dirais hors de proportion. Les questions que nous posions, c'était de savoir quels étaient les coûts engendrés lorsque notamment deux Premiers ministres sont venus à Lyon, et c'est très dur d'obtenir des éléments de comparatif. Deuxièmement, il y a l'emploi du chef de cabinet à l'époque du maire de Lyon Gérard Collomb, qui s'est retrouvé à un moment ou à un autre directeur de campagne de M. Macron. Quel a été son rôle pendant la pré-campagne ? Et troisième point, cela concerne les locaux que la métropole de Lyon détient à Paris, où apparemment il y a eu un certain nombre de rencontres, et notamment une rencontre entre M. Juppé et M. Macron dans l'entre-deux-tours de la présidentielle. Nous avons posé des questions très précises et nous n'avons pas obtenu de réponses. Le procureur peut se permettre d'aller dans les investigations que nous ne pouvons pas faire.

Selon vous, si c'est flou, c'est qu'il y a un loup ?

Il y a quand même un faisceau d'éléments. Je rappelle que nous sommes d'abord des contribuables citoyens. La règle électorale dit qu'on ne doit pas utiliser les moyens publics dans le cadre d'une campagne électorale. Je rappelle que lorsque ça se passe, la personne est rendue inéligible pendant une période d'un an voire plus, et ses comptes de campagne sont retoqués.

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