Allocution d'Emmanuel Macron : ses opposants politiques dénoncent un discours de campagne
L'allocution d'Emmanuel Macron a duré 27 minutes, mardi 9 novembre, pour évoquer plusieurs sujets. Une prise de parole qui a exaspéré ses opposants politiques, à cinq mois de l'élection présidentielle.Mardi 9 novembre, Emmanuel Macron s'est adressé aux Français. Une allocution qui aura duré 27 minutes et qui a eu le don de susciter de vives réactions parmi ses adversaires politiques. Le président de la République n'a pas encore officialisé sa possible candidature pour l'élection présidentielle de 2022, mais certains estiment que sa prise de parole avait des airs de discours de campagne qui ne dit pas son nom. "On l'a bien vu, Emmanuel Macron est candidat et il utilise tous les moyens de la République pour faire sa campagne, que cela soit les moyens financiers ou les moyens médiatiques", assure Valérie Pécresse, candidate à l'investiture Les Républicains à l'élection présidentielle.
"Un discours de campagne" selon Marine Le Pen
Candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen juge que "la troisième dose n'aura donc été qu'une excuse pour faire un discours de campagne". Le candidat La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, estime que "nous sommes condamnés à subir sa parole et ses brutalités sans que jamais la moindre discussion puisse avoir lieu". Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, s'étonne qui "si vous écoutez les oppositions parfois, vous avez l'impression que finalement à la fin d'un mandat, à l'approche un an avant voire deux ans avant une élection, il faudrait arrêter d'agir". En 2012, Nicolas Sarkozy, alors au pouvoir, avait retardé au maximum son entrée en campagne, le temps de parole du chef de l'État n'étant pas décompté tant qu'il n'est pas officiellement candidat.
Mardi 9 novembre, Emmanuel Macron s'est adressé aux Français. Une allocution qui aura duré 27 minutes et qui a eu le don de susciter de vives réactions parmi ses adversaires politiques. Le président de la République n'a pas encore officialisé sa possible candidature pour l'élection présidentielle de 2022, mais certains estiment que sa prise de parole avait des airs de discours de campagne qui ne dit pas son nom. "On l'a bien vu, Emmanuel Macron est candidat et il utilise tous les moyens de la République pour faire sa campagne, que cela soit les moyens financiers ou les moyens médiatiques", assure Valérie Pécresse, candidate à l'investiture Les Républicains à l'élection présidentielle.
"Un discours de campagne" selon Marine Le Pen
Candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen juge que "la troisième dose n'aura donc été qu'une excuse pour faire un discours de campagne". Le candidat La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, estime que "nous sommes condamnés à subir sa parole et ses brutalités sans que jamais la moindre discussion puisse avoir lieu". Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, s'étonne qui "si vous écoutez les oppositions parfois, vous avez l'impression que finalement à la fin d'un mandat, à l'approche un an avant voire deux ans avant une élection, il faudrait arrêter d'agir". En 2012, Nicolas Sarkozy, alors au pouvoir, avait retardé au maximum son entrée en campagne, le temps de parole du chef de l'État n'étant pas décompté tant qu'il n'est pas officiellement candidat.
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