Alexandre Benalla au sujet de la disparition de son coffre : "J’ai pensé que je pouvais être ciblé par des gens mal intentionnés"

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Alexandre Benalla à la barre lors de son procès devant la 10e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, le 13 septembre 2021. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCEINFO)

Cet ancien collaborateur de l'Elysée est notamment jugé devant le tribunal judiciaire de Paris pour avoir brutalisé un couple lors des manifestations du 1er mai 2018.

Ce qu'il faut savoir

Après le scandale, le procès. Alexandre Benalla, ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, est jugé depuis lundi 13 septembre pour avoir brutalisé un couple lors des manifestations du 1er mai 2018 et pour son utilisation de passeports diplomatiques après son départ de l'Elysée. Il comparaît aux côtés de trois autres prévenus jusqu'au 1er octobre, à sept mois du premier tour de la présidentielle. Lors de cette première journée devant la 10e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, Alexandre Benalla a notamment été interrogé sur le coffre-fort qui avait disparu lors de la perquisition de son appartement. "J’ai pensé que je pouvais être ciblé par des gens mal intentionnés", s'est justifié Alexandre Benalla. "Il y avait mes diplômes et cette armoire forte. Après,le greffe m’a appelé pour me dire de me présenter avec mes armes, je suis venu, un officier de la BRI les a mises en sécurité", a-t-il affirmé sans dire ce qu'était devenu ce fameux coffre.

 "L'arme est tout à fait factice". La présidente de la cour est également revenue sur un selfie pris en avril 2017 par une serveuse d'un restaurant où l'on voyait Alexandre Benalla arborer une arme ressemblant à un glock. "L'arme est tout à fait factice, très sincèrement je regrette, même s'il s'agit d'une arme factice, elle est pas très intelligente", a déclaré l'ancien conseiller d'Emmanuel Macron. 

Une interpellation violente. Alexandre Benalla doit répondre des chefs de "violences volontaires en réunion" et "immixtion sans titre dans l'exercice d'une fonction publique". Des "gestes nécessaires" et non un "tabassage", a toujours affirmé l'ex-chargé de mission de l'Elysée, qui soutient avoir eu un "réflexe citoyen" en "interpellant" des "agresseurs de policiers".

 Trois autres prévenus. Alexandre Benalla devra s'expliquer, comme son coprévenu Vincent Crase, ancien employé d'En Marche, sur ses agissements place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de la capitale. Deux fonctionnaires de la préfecture de police de Paris seront quant à eux jugés pour avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla.

Des activités nébuleuses. Depuis son départ de l'Elysée, Alexandre Benalla s'est lancé dans les affaires avec un succès tout relatif, comme franceinfo vous le raconte dans cet article.