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Affaire Benalla : les zones d'ombre

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Affaire Benalla : les zones d'ombre
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Article rédigé par France 3
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L'audition d'un personnage devenu central dans l'affaire Benalla a eu lieu ce mardi 24 juillet : le premier membre de l'Élysée interrogé par la commission des lois, Patrick Strzoda, directeur de cabinet de l'Élysée.

Un ministre d'État, deux des plus hauts responsables de la police, le directeur du cabinet du président auditionné par une commission d'enquête, et des questions qui restent toujours en suspend. Alexandre Benalla était-il autorisé à se rendre à la manifestation du 1er mai ? La réponse de la préfecture de police de Paris, seule habilitée à l'y autoriser, est très claire : "Le préfet de police n'ayant pas donné son accord, il était là je dirais de manière indue", a déclaré Alain Gibelin, directeur de l'Ordre public.

"Adjoint au chef de cabinet chargé de la sécurité"

Entendu ce mardi 24 juillet après-midi, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, le supérieur hiérarchique d'Alexandre Benalla, assure lui qu'il y a été convié. Autre question : Alexandre Benalla a-t-il vraiment été suspendu de ses fonctions ? Oui, répond le directeur de cabinet de l'Élysée. Hier, pourtant, le directeur de l'Ordre public assurait qu'Alexandre Benalla avait participé à des réunions sécuritaires de haut niveau pendant son éviction. Mais coup de théâtre ce matin, il précise par courrier qu'il s'était trompé, car il avait mal compris la question. Mais quel est donc le poste exact d'Alexandre Benalla à l'Élysée ? Il y occupait la place d'adjoint au chef de cabinet chargé de la sécurité comme en atteste sa carte de visite. Un collaborateur irréprochable jusqu'ici, selon Patrick Strzoda.

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