Affaire Benalla : le syndicat des commissaires de police "attend des autorités supérieures que chacun prenne ses responsabilités"
"Regarder l'ensemble des faits, c'est regarder l'ensemble de la chaîne hiérarchique", a rappelé sur franceinfo David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN).
"Quand on est commissaire de police à Paris, on n'a pas le niveau hiérarchique ni la compétence pour faire venir M. Benalla sans que cela soit connu par les autorités supérieures", a déclaré sur franceinfo David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). "Moi, j'attends des autorités supérieures que chacun prenne ses responsabilités."
Il réagissait aux dernières révélations de l'affaire Benalla, indiquant qu'Alexandre Benalla a participé à plusieurs services d'ordre de manifestations, en plus de celui du 1er mai, et qu'il a été destinataire, par le biais de trois gradés de la police de Paris, d'images de caméras de vidéosurveillance qu'il n'était pas autorisé à détenir.
"Si les policiers ont effectivement transmis des images du plan de vidéoprotection de la préfecture, c'est effectivement une faute", a concédé le représentant syndical, appelant à "laisser le temps de l'enquête."
"Le chef de la police, c'est le préfet de police"
"On peut également s'interroger sur quel est le niveau de responsabilité qui fait que M. Benalla a participé à plusieurs services d'ordre, dont celui du 1er mai, dans lequel on lui avait attribué un gradé de la police qui était là pour le promener, le surveiller, l'encadrer, rendre des comptes à la plus haute autorité" a-t-il par ailleurs accusé. "Regarder l'ensemble des faits, c'est regarder l'ensemble de la chaîne hiérarchique, je vous rappelle qu'à Paris le chef de la police, c'est le préfet de police."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.