Cet article date de plus de six ans.

Trois responsables policiers suspendus pour avoir transmis à Alexandre Benalla des images de vidéosurveillance

Les trois hommes sont soupçonnés d'avoir copié des extraits d’images de caméras de vidéosurveillance, qui appartienent à la préfecture de police de Paris et de les avoir transmis à Alexandre Benalla.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Alexandre Benalla à Angers, le 28 février 2018, aux côtés d'Emmanuel Macron. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Trois policiers, appartenant tous à la préfecture de police de Paris, ont été suspendus jeudi soir, dans le cadre de l’affaire Alexandre Benalla, a appris franceinfo de sources proches du dossier, confirmant une information d’Europe 1.

Un commissaire, un commandant et un contrôleur général ont été suspendus, soupçonnés d’avoir copié des extraits d’images de caméras de vidéosurveillance, qui appartiennent à la préfecture de police de Paris et de les avoir transmis à Alexandre Benalla. Ce dernier n’était pas autorisé à détenir ces images du plan de protection de la Ville de Paris, qui montrent les violences exercées par Alexandre Benalla sur un manifestant à Paris.

Alexandre Benalla a été placé en garde à vue ce vendredi matin pour violences en réunion par personne chargée d'une mission de service publique, usurpation de fonctions, port illégal d’insignes réservés à l'autorité publique, complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo protection. Ce chargé de mission est entendu depuis ce vendredi matin, à 10 heures, au siège de la police judiciaire de Paris, au 36, rue du Bastion, dans le 17e arrondissement. Alexandre Benalla encourt jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.

L'Élysée a annoncé, par ailleurs, avoir engagé une procédure de licenciement à son encontre. Ce responsable de sécurité est l'objet d'une enquête préliminaire, ouverte jeudi, au lendemain de la diffusion d'une vidéo le montrant en train de frapper un manifestant, en marge du défilé du 1er-Mai.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.