Affaire Benalla : l'ancien chargé de mission accuse
Alexandre Benalla a brisé le silence jeudi 26 juillet dans une interview au journal Le Monde. Il répond point par point et dit avoir commis "une énorme bêtise", mais des zones d'ombre persistent.
Après une semaine de silence, Alexandre Benalla se défend jeudi 26 juillet, dans les colonnes du Monde, journal qui a révélé l'affaire. Il ne porte plus la barbe et il attaque. Une sortie soignée, encadrée par des communicants proches du pouvoir, même si l'Élysée dément toute organisation de l'interview. Après avoir justifié ses actes, Alexandre Benalla répond à l'une des questions clés : qui était au courant de sa venue le 1er mai ? Plusieurs noms ressortent, notamment celui d'Alain Gibelin, le directeur de l'ordre public de la préfecture de police de Paris, qui avait affirmé le contraire devant la Commission d'enquête. "Il ment... Il m'a demandé si je venais toujours le 1er mai et si j'avais reçu l'équipement que je devais recevoir", affirme Alexandre Benalla. Auditionné pour la seconde fois ce jeudi, Alain Gibelin confirme qu'il a bien vu Alexandre Benalla quelques jours avant, mais que la date du 1er mai n'a jamais été évoquée.
Des jalousies ?
Dans son interview, Alexandre Benalla évoque également son travail et sa proximité avec le chef de l'État qui serait enviée par les fonctionnaires de police. "Ma nomination à ce poste, ça fait chier beaucoup de gens. Un gamin de 25 ans, qui n'a pas fait l'ENA, qui n'est pas sous-préfet... Évidemment, ça suscite des rancoeurs", confie-t-il dans les colonnes du Monde. Une interview pour dire sa vérité, mais des mots qui n'ont peut-être pas convaincu les membres de la Commision d'enquête de l'Assemblée nationale.
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