Affaire Benalla : garde à vue et nouveaux rebondissements
Vendredi 20 juillet, Alexandre Benalla, chargé de mission à l'Élysée, a passé la journée en garde à vue après la diffusion d'une vidéo sur laquelle il violente un manifestant lors des manifestations du 1er-Mai.
Il s'est présenté avec son avocate. Depuis 10 heures du matin, vendredi 20 juillet, Alexandre Benalla est en garde à vue. Début d'une longue journée dans les locaux de la police judiciaire : en début de soirée, l'homme se trouvait encore en garde à vue. À la mi-journée, son avocate sort, seule. Les agissements de son client filmés sur une vidéo intéressent les enquêteurs. On y voit Alexandre Benalla équipé d'un casque de policier s'en prendre à une jeune femme puis repartir à la charge, brutalisant un jeune homme et le jetant au sol devant des dizaines de témoins.
Licencié après avoir demandé des images de vidéosurveillance
À ses côtés, Vincent Crase, lunettes sur la tête. Il est aussi en garde à vue. Ce gendarme réserviste effectue des missions de sécurité ponctuelles auprès d'Emmanuel Macron. Il y a deux jours, Alexandre Benalla a essayé de se procurer des vidéos surveillance de l'événement du 1er-Mai. Cette démarche a entraîné son licenciement. Trois hauts gradés de la police ont été démis de leurs fonctions pour lui avoir transmis ces images.
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