Affaire Benalla : Emmanuel Macron, cible des deux motions de censure
Deux motions de censure contre le gouvernement ont été présentées à l'Assemblée nationale mardi 31 juillet. Les députés de l'opposition critiquent ainsi la gestion de l'affaire Benalla par le gouvernement.
Emmanuel Macron, grand absent, mais omniprésent dans la parole des uns et des autres. Mardi 31 juillet, dans le cadre de l'affaire Benalla, deux motions de censure contre le gouvernement ont été débattues à l'Assemblée. L'une de droite (LR), l'autre de gauche (FI, PCF, PS). Christian Jacob (LR), comme André Chassaigne (PCF) ont évoqué un scandale dont le principal concerné est le président de la République et dénoncé les dérives une hyperprésidence qui "sape le principe même de séparation des pouvoirs".
Édouard Philippe dénonce une instrumentalisation politique
Le Premier ministre, acclamé avec vigueur par sa majorité, répond avec ironie et dénonce une "instrumentalisation politique", tout en assurant maintenir le cap de sa politique. Avec ses deux motions, l'opposition estime avoir repris la main. Compte tenu du grand nombre de députés LREM, les deux motions de censure ont été rejetées, sans surprise.
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