Affaire Benalla : des délits auraient-ils dû être dénoncés ?
C'est la question que tout le monde se pose alors que l'affaire Benalla fait la une de l'actualité depuis deux jours.
Au lendemain du 1er mai, ni l'Élysée ni le ministre de l'Intérieur n'ont fait le choix de signaler les agissements d'Alexandre Benalla à la justice. Pourtant, la loi le préconise. Jeudi 19 juillet, si François Molins a ouvert une enquête, c'est après la révélation de la presse. Personne ne l'avait saisi auparavant, ce qui choc les magistrats et les policiers. "Il n'y a que le procureur de la République qui peut déterminer s'il y a une infraction ou pas", note Virginie Duval, présidente d'Union syndicale des magistrats.
Gérard Collomb entendu lundi
Lundi, la commission des lois de l'Assemblée nationale se transformera en commission d'enquête. Ses membres entendront des collaborateurs d'Emmanuel Macron, mais aussi Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, et des fonctionnaires de la préfecture de police. Si Alexandre Benalla encourt des condamnations pour les faits qui lui sont reprochés, aucune poursuite pénale ne peut être engagée contre ceux qui n'ont pas dénoncé ces violences.
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