Cet article date de plus d'un an.

Emmanuel Macron dénonce des actions "inacceptables" et "inqualifiables", après l'agression d'un petit-neveu de son épouse Brigitte

"Il a été agressé parce que c'est notre petit-neveu", a déploré le chef de l'État mardi soir, en marge d'un sommet en Islande.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Le président Emmanuel Macron en visite à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), le 16 mai 2023. (BENOIT TESSIER / POOL / AFP)

Le président Emmanuel Macron a dénoncé, mardi 16 mai, l'agression "inacceptable" et "inqualifiable" d'un petit-neveu de son épouse Brigitte en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites et après son interview au "20 Heures" de TF1. "En tant qu'oncle, je considère ces actions comme absolument inacceptables et en tant que président de la République (...) inqualifiables", a-t-il déclaré à son arrivée à un sommet du Conseil de l'Europe à Reykjavik, en Islande.

"Il a été agressé parce que c'est notre petit-neveu", a insisté le chef de l'État, en précisant l'avoir appelé lundi soir avec son épouse peu après l'agression pour lui exprimer son "soutien" ainsi qu'à "la famille". "Il a été confronté à la brutalité, à la violence, à la bêtise et avec beaucoup de courage, ce jeune papa s'est interposé pour protéger sa boutique", a-t-il ajouté.

Frappé à la tête, aux bras et aux jambes

Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, patron de la célèbre chocolaterie du même nom à Amiens, a été pris à partie par plusieurs personnes qui participaient à une "casserolade" contre la loi sur les retraites. Les agresseurs l'ont frappé à la tête, aux bras et aux jambes avant de prendre la fuite. "La violence n'a pas place en démocratie quelle qu'elle soit et en particulier dans la nôtre", a martelé Emmanuel Macron. "Aucune forme de violence ne se justifie parce que la violence verbale amène à la violence physique et la violence contre les biens conduit à la violence contre les personnes", a-t-il affirmé.

Le président a remercié les responsables politiques de tous les bords pour leurs "mots de soutien, de solidarité et de respect" après l'agression. Il a aussi eu une pensée pour les élus qui "parce qu'ils ont des responsabilités sur le terrain, font l'objet d'agressions et d'attaques".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.