Accusations de violences psychologiques : Julien Bayou dénonce un "acharnement déloyal et scandaleux" du parti EELV dans son mail de démission

L'ancien secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts a envoyé un mail de démission aux dirigeantes du parti dans lequel il se dit "à bout" et dénonce "une pression psychologique insoutenable" au sein d'EELV.
Article rédigé par Victoria Koussa
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
Le député écologiste Julien Bayou, le 27 février 2024, à l'Assemblée nationale. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"Cet acharnement à mon encontre est déloyal et scandaleux", a écrit Julien Bayou dans son mail de démission du parti Les Ecologistes - Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et du groupe parlementaire écologiste que franceinfo a pu consulter mardi 2 avril.

L'ancien secrétaire national d'EELV a adressé ce mail de démission à Cyrielle Chatelain, présidente du groupe des écologistes à l’Assemblée, et Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti, après qu'elle a annoncé l'organisation d'une enquête externe sur "le comportement et les propos" du député, lundi soir. Julien Bayou affirme être "à bout", "épuisé" par ce qu'il vit comme "un harcèlement et une pression psychologique insoutenable" au sein du parti EELV.

Julien Bayou menace de poursuites 

"Les enquêtes me visant, qu’elles soient internes ou externes, doivent cesser sur-le-champ" parce qu'il n'est plus adhérent du parti, affirme-t-il, en menaçant EELV ainsi que ses "représentant-es en leur nom personnel" de poursuites dans le cas contraire. Il qualifie de "jeu malsain" ou encore "d'appel pur et simple à la délation" le fait qu'un mail allait être envoyé à tous les adhérents qui souhaitaient signaler des comportements ou des propos "contraires aux principes du parti" du député de Paris. Il accuse également la direction d'EELV de "se couvrir et de se donner le beau rôle" en faisant de lui "le bouc émissaire idéal des turpitudes morales de ce parti".

Le député de Paris était en retrait depuis une plainte de son ex-compagne qui l'accuse de "violences psychologiques" début mars.

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