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DSK : "Allez, à bientôt" ?

La journée de dimanche aura été agitée Place des Vosges, à Paris, domicile parisien de DSK. Dès le début de matinée, l'endroit a été envahi par un mélange de curieux, de partisans de Dominique Strauss-Kahnn et de très nombreux journalistes. _ Un retour en France de l'ancien favori potentiel pour la présidentielle de 2012 commenté à droite comme à gauche, avec cette question : DSK peut-il refaire surface dans l'arène politique ?
Article rédigé par franceinfo
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" Allez, à bientôt " … Ce sont les seuls mots prononcés par l'ancien directeur du FMI devant les très nombreux micros qui lui étaient tendus à son arrivée en France, quatre mois après sa spectaculaire arrestation à New York. Dominique Strauss-Kahn et sa femme Anne Sinclair sont rentrés dimanche matin à Paris sans faire la moindre déclaration. Un retour en revanche très commenté, à droite comme à gauche. Extraits :

"Dominique Strauss-Kahn va devoir se reconstruire". C'est l’un de ses proches, Jean-Christophe Cambadélis, qui le dit. Le député de Paris était dimanche soir l'invité de France Info. Il pense qu'après l'épreuve subie, c'est presque une nouvelle vie qui commence pour DSK et son épouse.

Pour François Hollande, "il y a une chose qui est certaine, c'est que sa compétence en matière de finance internationale est recherchée et reconnue". Invité de l'émission Le Grand Jury Le Figaro-RTL-LCI, le candidat à la primaire socialiste a estimé que DSK faisait partie "des voix que l'on veut entendre", précisant qu’il comptait utiliser "tous les talents" s'il était élu président de la République.

Ségolène Royal estime, elle aussi, que "tout ce qui s'est passé ne remet pas en cause sa compétence. Il faut laisser du temps au temps, comme le disait François Mitterand", a déclaré sur BFM TV l'ancienne candidate socialiste la présidentielle de 2007 et candidate à la primaire pour celle de 2012. "C'est à lui de définir ce qu'il souhaite faire", a-t-elle dit.

Invité de l'émission Radio France Politique dimanche soir, Jean-Pierre Raffarin estime qu’un retour de DSK en politique n’est pas exclu. "Je pense qu’aujourd’hui nous sommes dans la rubrique "faits divers" mais que demain il pourrait revenir dans les pages politiques". "La seule chose qu’on puisse regretter, c’est que la question de la dignité des femmes ne bénéficie pas d’autant d’impact médiatique", a poursuivi le sénateur UMP de la Vienne.

Dans le 20h00 de France 2, Jean-François Copé n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet. "Je ne sais pas trop quoi dire (...). C'est l'affaire de DSK, ce n'est pas la nôtre". "Je voudrais vous dire que les images de ces centaines de caméras braquées sur le visage de Dominique Strauss-Kahn de retour en France nous paraissent bien dérisoires et bien décalées". L’affaire DSK qualifiée de "feuilleton interminable" par le secrétaire général de l'UMP.

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Cécile Mimaut, avec agences

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