Dimanche en politique : "Personne ne veut refaire la retraite bis", assure Stéphane Séjourné

Y aura-t-il un avant et un après la réforme des retraites ? Les trois derniers mois marquent déjà l’histoire sociale et politique française. Vendredi 14 avril, le Conseil constitutionnel a été mis sous haute surveillance policière, et l’image des forces de l’ordre présentes en nombre a fait le tour du monde. Qu'en pense le camp présidentiel ? "L’image est mauvaise, évidemment", reconnaît Stéphane Séjourné, avant d’ajouter : "Je ne comprends pas d’ailleurs comment cette manifestation a pu passer devant - puisque cette image a été provoquée parce qu’un cortège est passé devant."

Le Conseil constitutionnel doit par ailleurs se prononcer sur l’organisation d’un référendum d’initiative partagée (RIP), porté par les sénateurs de gauche. S’il venait à être validé dans le cadre du RIP, le secrétaire général de Renaissance estime qu’il "serait légitime", même si "l’exécutif le proposera pas lui-même". 

La suite du quinquennat 

Emmanuel Macron s’exprimera devant les Français lundi 17 avril à 20 heures. "Je pense que déjà, c’est bien que le président de la République s’exprime. (…) C’est bien que le président remette le cap sur cette réforme, redonne quelques éléments de compréhension de cette réforme, puis après passe sur le cap et les perspectives de l’après", commente Stéphane Séjourné. Parmi les sujets identifiés : la question de la pénibilité, des emplois des seniors invalidée par le Conseil constitutionnel, ou encore du compte épargne temps universel.  

Par ailleurs, Stéphane Séjourné, revient sur certains des thèmes abordés samedi 15 avril lors du Conseil national de Renaissance. Des propositions ont notamment été faites autour de la question des services publics, plus précisément de la "qualité du service public", celle du "travailler mieux" ou de l’écologie. "Agir, c’est aussi faire des réformes", commente Stéphane Séjourné, qui avance la possibilité, à l'avenir, de "les faire peut-être différemment, avec une méthode différente : plus consulter, plus organiser les choses, avec le Parlement et les partenaires sociaux". "Personne ne veut refaire la retraite bis, je vous rassure", assure-t-il.