Départementales : peu de retraits de candidatures avant le second tour
Le gong a sonné et la feuille de match du second tour des élections départementale est désormais fixée. Dimanche prochain, il y aura donc 1.614 duels dans les cantons français et 278 triangulaires. C'est-à-dire que peu de candidats ont fait le choix de se retirer entre les deux tours : 36 seulement. La gauche et la droite se partagent les pas en arrière.
Le PS renâcle dans l'Aisne
Le département qui décroche la palme en la matière est l'Aisne, avec sept retraits. Il pourrait être un des premiers à tomber dans l'escarcelle du Front national et les négociations y ont été serrées et le PS a dû peser de tout son poids. Trois binômes socialistes se sont faits tirer les oreilles pour laisser le champ libre à l'UMP, en position de l'emporter. Arrivés troisièmes, les candidats PS souhaitaient tout de même se maintenir, au risque de briser le front républicain et la rue de Solférino a dû faire chauffer les lignes téléphoniques pour faire respecter ses consignes.
Dans le Vaucluse, le FN se désiste
Dans le Vaucluse, la situation est plus compliquée encore. Là aussi, le département est en passe de devenir FN. Le parti, dirigé ici par Marion Maréchal-Le Pen, est arrivé en tête dans 11 cantons sur 17. Et c'est lui qui se désiste cette fois. Dans le canton de Bollène, il laisse la place à la Ligue du sud, dirigée par l'épouse du maire d'Orange, Marie-Claude Bompard, pour le ravir au parti socialiste. De son côté, le PS s'efface dans deux cantons, à Valreas et Cheval-Blanc, au profit des candidats UMP. La droite a fait de même dans un canton mais se maintient dans d'autres, notamment dans celui de Vaison, où le président socialiste du Conseil général, Claude Haut, aura affaire à une triangulaire.
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