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Décret sur les retraites : Jean-Pierre Bel demande à Bernard Accoyer de "ne pas s'effrayer"

Ni les députés PS, ni Marisol Touraine n'ont assisté à la réunion de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale sur la question des retraites mardi 5 juin. Bernard Accoyer s'insurge. Jean-Pierre Bel "ne comprend pas" son inquiétude.
Article rédigé par Natalia Gallois
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Jean-Pierre Bel et Bernard Accoyer en bisbille (ERIC FEFERBERG / AFP)

Ni les députés PS, ni Marisol Touraine n'ont assisté à la réunion de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale sur la question des retraites mardi 5 juin. Bernard Accoyer s'insurge. Jean-Pierre Bel "ne comprend pas" son inquiétude.

Le torchon brûle entre l'Assemblée et le Sénat.

La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale s'est réunie mardi 5 juin. Objectif : auditionner les ministres concernés par la question des retraites que le gouvernement entend réformer par décret, en instaurant le retour de la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt.

Le hic ? Ni Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, ni les députés PS ne se sont présentés. Une absence dénoncée par Bernard Accoyer.

Le président (UMP) de l'Assemblée nationale voit dans ce refus de Jean-Marc Ayrault de laisser Mme Touraine être auditionnée "une sorte de déni de la démocratie parlementaire".

M. Accoyer avait déjà estimé, vendredi, que la décision du groupe socialiste de ne pas assister à cette réunion était "contraire au bon fonctionnement de notre démocratie".

"Il n'y a aucune raison de s'effrayer"

Jean-Pierre Bel, président (PS) du Sénat, lui a répondu ce mardi par médias interposés au terme d'un entretien avec François Hollande, affirmant ne pas comprendre la réaction de son homologue de l'Assemblée.

"Il en a toujours été ainsi : jamais les commissions à l'Assemblée nationale n'ont été réunies à une semaine du renouvellement de cette assemblée", a affirmé le président de la chambre haute, faisant allusion aux législatives des 10 et 17 juin.

Selon lui, le décret sur les retraites, qui sera examiné mercredi 6 juin en conseil des ministres, "est suffisamment clair".

"Il va d'ailleurs être complété par la suite avec des concertations avec les partenaires sociaux, donc il n'y a aucune raison de s'effrayer, de réagir de la sorte", a ajouté M. Bel.

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